
La peur de l’échec, lorsqu’on devient manager, s’invite souvent plus vite que prévu.
Vous venez d’être promue, les félicitations pleuvent... et pourtant, allongée sur votre lit, en train de savourer ce que vous attendiez tant, une question insidieuse vous traverse l’esprit :
"Et si je n'étais pas à la hauteur ?"
Cette peur de l'échec chez la manager nouvellement promue (et parfois même après plusieurs mois) n'est pas un signe de faiblesse. Bien au contraire !!!
Elle est le reflet de votre conscience professionnelle, de votre désir de réussir, et étonnamment... elle pourrait devenir votre plus grande force.
Que vous ayez pris vos fonctions hier ou que vous luttiez depuis des mois contre ce sentiment d'imposture, ce guide pratique vous accompagnera pour transformer cette anxiété paralysante en moteur de progression.
Vous n'êtes pas seule dans cette bataille.
Des milliers de managers talentueuses traversent exactement les mêmes doutes – y compris celles qui semblent si assurées en réunion ou qui prennent des décisions avec une apparente facilité déconcertante.
Alors respirez profondément, et découvrons ensemble comment faire de cette peur votre alliée la plus précieuse dans votre nouveau rôle de leadership.
Pourquoi la peur de l’échec frappe-t-elle si fort les (nouvelles) managers ?

Pourquoi la peur de l’échec frappe-t-elle si fort les (nouvelles) managers ?
La peur de l’échec, chez une manager fraîchement promue, peut surgir dès les premiers instants… parfois même au moment des applaudissements.
Ce moment tant attendu, ce frisson de reconnaissance, ce titre qui change tout.
Et pourtant, derrière le sourire, un autre vertige s’invite : un mélange de fierté… et d’abîme silencieux.
Si cette boule au ventre vous est familière, sachez que vous n'êtes absolument pas seule.
La peur de l'échec, sourde et insistante, semble frapper les (nouvelles) managers avec une intensité particulière, et ce n'est pas un hasard.
Décortiquons ensemble ce qui se joue vraiment, sous la surface de ce changement de poste :
Peur de l’échec chez la (nouvelle) manager : des responsabilités et des attentes qui explosent
Hier, vous excelliez dans votre domaine d'expertise. Sans aucune solide peur de l’échec à l’horizon.
Aujourd'hui, ce ne sont plus seulement vos tâches qui comptent, mais la performance, le développement et le bien-être de toute une équipe qui reposent, en partie, sur vos épaules.
La direction vous a confié cette mission avec des objectifs clairs ; et votre équipe, elle, attend de vous du soutien, des réponses claires, une vision.
Vous vous souvenez de cette première réunion d'équipe où tous les regards étaient braqués sur vous, attendant que vous donniez le cap ?
Voilà, le poids est là.
Ce glissement soudain du rôle d’experte vers celui de manager fait émerger une pression nouvelle. Et c’est dans cet espace d’incertitude que la peur de l’échec trouve un terrain idéal pour s’enraciner.
Le syndrome de l'imposteur qui passe en mode "Expert"
Ce fameux syndrome de l’imposteur, cette petite voix insidieuse qui murmure "Vais-je être à la hauteur ? Et s'ils découvraient que je ne sais pas tout ?", prend souvent des proportions XXL avec le costume de manager.
Vous vous surprenez peut-être à comparer vos "coulisses" (vos doutes, vos apprentissages) avec la "scène" impeccable des autres managers plus expérimentés.
Chaque question d'un collaborateur, chaque défi imprévu et ce sentiment de ne pas être légitime deviennent omniprésents dans votre esprit.
Et pendant que vous tentez de maintenir une bonne image de vous-même, la peur de l’échec s’insinue dans l’ombre, renforçant cette impression de devoir tout prouver, TOUT le temps !
Vous avez alors le sentiment que vous n’avez plus droit à la moindre petite erreur. Car vos décisions sont constamment sous le feu des projecteurs. Voyons cela d’un peu plus près juste ci-dessous !
Vos décisions, Sous le feu des projecteurs, en permanence
Fini le temps où une petite erreur pouvait passer (presque) inaperçue.
En tant que manager, chaque décision, de l'attribution d'un projet à la gestion d'un conflit, en passant par le simple choix des mots lors d'un feedback, est bien plus visible.
Et les conséquences ?
Elles peuvent impacter directement votre équipe, les résultats du département tout entier, voire l'ambiance générale.
Vous savez ce que c'est, quand vous hésitez pendant des heures avant d'envoyer ce mail crucial ou de prendre la parole sur ce sujet sensible.
Quand tout est observé, évalué, interprété, la crainte d’être jugée, la peur de décevoir s’installe et croît. Elle devient alors, pour la manager, un filtre mental permanent de chacune de ses pensées, décisions, et actions : elle la fait douter, retarder, corriger encore et encore.
Cette crainte, la crainte du jugement, paralyse la (nouvelle) manager !
La crainte paralysante du jugement
Quel jugement ?
Celui de vos supérieurs qui évaluent, bien entendu, votre capacité à tenir ce nouveau rôle.
Mais aussi celui de vos pairs, peut-être même de vos anciens collègues que vous managez désormais. Vont-ils vous respecter ? Vous faire confiance ? Ou guetter le moindre faux pas pour confirmer leurs doutes (ou les vôtres) ?
Cette pression sociale est un catalyseur puissant de la peur de l’échec.
Dans cette ambiance de jugement constant, la peur de l’échec devient un poids invisible. Elle transforme chaque silence, chaque pause, en soupçon — surtout quand on est une manager qui cherche encore ses marques. Et cela peut avoir un impact considérable sur toute une carrière.
Examinons ensemble cette réalité !
La peur de l’échec dans la tête et dans le cœur d’une (nouvelle) manager : l'ombre de l'impact sur votre carrière
Au-delà de l'échec ponctuel, c'est parfois toute la trajectoire professionnelle qui semble en jeu.
Un premier poste de management "raté" peut laisser des traces, ou du moins, c'est la crainte perçue.
Face à nos nouvelles responsabilités, on comprend vite que chaque décision importante peut être perçue comme un jalon décisif pour l'avenir.
L'enjeu n'est plus seulement la réussite d'une tâche, mais la validation de votre potentiel de leader.
Ce n'est donc pas juste une "petite inquiétude" que vous ressentez.
C'est un cocktail puissant de facteurs bien réels ; et ils peuvent collectivement saper la confiance en soi même de la personne la plus compétente. Vous vous retrouvez à ne plus vous faire confiance dans ce nouveau rôle ; ce qui déclenche ou intensifie vos doutes et peurs. Au final, vous perdez toute confiance en soi et toute estime de soi. Mais ce n’est pas tout !
La peur de l’échec, une fois enracinée dans l’esprit et le cœur du manager, ne se contente plus de rôder dans l’arrière-plan de ses pensées. Elle descend sur le terrain.
Elle s’infiltre dans ses choix, ses comportements, ses silences, bref dans son quotidien, prenant de multiples visages. Découvrons-les en détails.
Les visages de la peur de l’échec : comment se manifeste-t-elle dans le quotidien de la manager ?

Les visages de la peur de l’échec : comment se manifeste-t-elle dans le quotidien de la manager ?
La peur de l’échec, chez une manager, ne surgit pas toujours en grand fracas.
Parfois, elle s’installe en silence, déclenchée par ce que notre cerveau perçoit comme une menace.
Car ce cerveau — cette fabuleuse machine — a parfois des réflexes un peu… archaïques. Face à l’inconnu (et DIEU sait qu’un nouveau rôle de manager en est rempli), une partie de lui s’emballe.
C'est un peu comme un système d'alarme hyper sensible : le moindre changement, la moindre zone d'ombre, et hop ! Il crie : "DANGER ! MENACE IMMINENTE !".
Et cette perception du danger devient le terreau parfait pour la peur de l’échec. Mais cette alerte constante ne reste pas sagement dans un coin de notre tête.
Oh non !!!
Elle s'infiltre insidieusement dans notre quotidien de manager, dans nos gestes, nos décisions, nos silences… prenant des formes aussi variées que sournoises. Tant sur le terrain que dans notre tête et dans nos tripes de manager. Voyons donc, ci-dessous, chacune de ces 2 dimensions :
1re dimension : la peur de l’échec sur le terrain, dans vos actions (ou inactions)
Quand on est (nouvelle) manager, la peur de l’échec ne s’exprime pas toujours à coups de grandes angoisses visibles. Elle agit souvent en douce, derrière les choix que vous repoussez, les mails que vous relisez dix fois, ou les dossiers que vous refusez de lâcher.
Parfois, elle prend les traits d’un perfectionnisme épuisant, d’un contrôle excessif, ou d’une incapacité à déléguer sans stress. D’autres fois, elle vous pousse à éviter l’innovation ou à vous justifier dès qu’un regard se pose sur vous.
Voici les 6 visages les plus fréquents de cette peur… et comment les reconnaître pour mieux les désamorcer :
1er visage de la peur de l’échec lorsqu’on est (nouvelle) manager : la procrastination sélective
Vous savez, cette tendance à repousser cette conversation délicate avec un collaborateur, ou le lancement de ce projet un peu trop ambitieux qui vous expose ?
Ce n'est pas de la paresse, c'est souvent la peur de l’échec qui vous murmure de "ne pas y aller tout de suite".
Découvrons le 2e visage !
2e visage sur le terrain : le perfectionnisme comme bouclier (et comme boulet !)
Ce besoin irrépressible que tout soit parfait avant de le présenter, au point de passer des heures sur des détails que personne ne verra, paralysant l'avancée des dossiers et épuisant votre énergie.
"Si c'est parfait, on ne pourra pas me reprocher d'avoir échoué", pense-t-on.
Ce besoin-là, ce n’est rien d’autre qu’une façon par laquelle votre peur de l’échec s’exprime.
Qu’en est-il du 3e visage, de la 3e forme que prend cette peur ?
3e visage sur le terrain : le micromanagement anxieux
Vous vous surprenez à vouloir vérifier chaque détail du travail de votre équipe, à poser mille questions, à être constamment sur leur dos ?
C'est souvent la peur panique de perdre le contrôle, la crainte que si vous ne supervisez pas tout, tout s'écroule.
Levons le voile sur le 4e visage !
4e visage : la délégation impossible
"Si tu veux que ce soit bien fait, fais-le toi-même." Cette petite phrase résonne ?
La difficulté à déléguer, par crainte que la tâche soit mal exécutée et que cela vous retombe dessus, est un signe classique de la peur de l’échec.
Vous finissez surchargée, et votre équipe ne monte pas en compétences. A présent, faisons un focus sur le 5e visage.
5e visage sur le terrain : l’évitement subtil des vagues
Un projet innovant, mais un peu risqué ? Une suggestion qui bouscule l'ordre établi ?
Vous pourriez être tentée de rester sagement dans les sentiers battus, là où le risque d'échec (et donc de jugement) est moindre.
Adieu l'audace, bonjour la sécurité angoissée.
Mais qu’en est-il exactement du 6e visage ?
6e visage de la peur de l’échec lorsqu’on est (nouvelle) manager : la carapace défensive
Un feedback, même constructif, vous est adressé et vous voilà sur la défensive, cherchant à vous justifier à tout prix ?
C'est la peur de l’échec qui se sent attaquée et qui monte au créneau pour protéger votre "image".
Mais ce que l’on voit à l’extérieur — hésitations, perfectionnisme, contrôle, etc — n’est souvent que la partie émergée de l’iceberg.
La peur de l’échec, chez une manager, s’installe d’abord dans les pensées, les sensations, les tensions invisibles.
C’est là qu’elle prend racine : dans ces nuits agitées où l’esprit refuse de se taire, dans ce stress constant qu’on finit par trouver "normal", dans cette petite voix intérieure qui juge tout… surtout vous-même.
Et puis, insidieusement, elle altère votre clarté, votre calme, votre capacité à trancher. Voyons davantage tout cela juste ci-dessous !
2e dimension : la peur de l’échec dans votre tête, dans vos tripes de manager
Chez la (nouvelle) manager, la peur de l’échec ne crie pas toujours fort, elle ne se manifeste pas à l’extérieur. Mais elle est là !!! À l’intérieur de la manager, dans sa tête, dans son esprit, dans ses tripes.
Elle se tapit dans un stress diffus, une boule au ventre avant chaque réunion, une fatigue mentale qui s’installe sans bruit, etc.
Voyons ci-dessous ses 3 visages les plus fréquents :
1er visage fréquent de la peur de l’échec dans votre tête et dans vos tripes de manager : l’anxiété et le stress comme compagnons de route
Cette boule au ventre avant chaque réunion importante, ces nuits où votre cerveau refuse de se mettre en pause, ce sentiment diffus mais constant d'être sous pression..., etc.
Le stress chronique est souvent le symptôme le plus palpable de cette peur latente.
Qu’en est-il du 2e visage fréquent ?
2e visage : le discours intérieur négatif en boucle
"Tu n'y arriveras jamais", "Tu n'es pas à la hauteur", "Ils vont finir par voir que tu es une imposture", etc.
Cette petite critique intérieure, experte en auto-sabotage, tourne à plein régime, minant votre confiance en soi jour après jour.
Découvrons à présent le 3e visage !
3e visage : la prise de décision qui vire au calvaire
Chaque choix devient une montagne.
Vous pesez le pour, le contre, les conséquences possibles de l'échec pendant des heures, voire des jours, au point d'être paralysée ou de prendre des décisions trop tardivement.
Tout cela dit, précisons que tous ces visages de la peur de l’échec en tant que (nouvelle) manager ne sont pas des défauts de caractère. Ce sont plutôt bel et bien les multiples formes que prend cette peur lorsqu'elle s'invite (souvent sans y être conviée) dans le quotidien exigeant d'une manager.
Les reconnaître, c'est déjà commencer à lui retirer son pouvoir. Mais cela ne suffit pas.
Voilà pourquoi il s’avère toujours bénéfique d’aller plus loin et de se servir des stratégies pratiques dévoilées ci-dessous !
Le kit de survie du manager : stratégies pratiques et clés pour dompter la peur de l’échec et la transformer en une puissante alliée qui sert nos intérêts

Le kit de survie du manager : stratégies pratiques et clés pour maîtriser la peur de l’échec et la reconfigurer en un véritable atout pour nos intérêts
La peur de l’échec, quand on est manager, peut ressembler à une véritable tempête émotionnelle. Mais face à cette tempête émotionnelle, la bonne nouvelle, c'est que notre cerveau n'est pas seulement un lanceur d'alerte un peu zélé.
C'est aussi une machine d'apprentissage d'une puissance insoupçonnée, capable de se reconfigurer, de se reprogrammer, de créer de nouveaux chemins neuronaux.
C'est ce qu'on appelle la neuroplasticité.
En clair : oui, on peut "apprendre" à avoir moins peur, ou du moins, à mieux la gérer.
Le "Kit de Survie" suivant est conçu pour vous y aider. Il s’appuie sur de puissants secrets psychologiques testés et éprouvés, et il parle autant à votre raison qu'à votre cerveau émotionnel.
Prête à l'ouvrir ?
Voici ce qu’il contient : 5 stratégies pratiques pour surmonter la peur de l’échec en tant que manager ainsi que 3 clés pour la transformer en une puissante alliée.
Découvrons tout cela plus en détails :
Les 5 stratégies pratiques pour surmonter la peur de l’échec en tant que (nouvelle) manager
La peur de l’échec n’est pas une fatalité, même lorsqu’on débute en management.
Avec les bons leviers, il est possible de reprendre le contrôle, de restaurer sa confiance en soi, et d’avancer avec plus de force et de clarté.
Ces leviers sont au nombre de 5 : normaliser ses émotions, changer de regard sur l’échec, développer une mentalité de progression, se préparer sans se piéger… et surtout, ne plus avancer seule.
Les voici accompagnés de toutes les explications dont vous avez besoin pour les exploiter :
Stratégie 1 : acceptez et normalisez : vous n'êtes pas la seule manager à faire face à la peur de l’échec
Imaginez : vous apprenez à jongler. Au début, les balles tombent constamment. C'est normal, attendu.
La peur de l'échec en management, c'est un peu pareil : c'est une réaction humaine, presque "normale" face à la nouveauté et à l'enjeu.
Voici donc 2 actes forts à poser pour accepter et normaliser cette crainte :
1er acte fort en tant que manager : reconnaître votre peur de l’échec sans jugement
Votre cerveau vous envoie un signal lié à la peur de l’échec ?
Très bien, au lieu de le combattre ou de vous blâmer ("Je ne devrais pas ressentir ça"), accueillez-le.
Dites-vous : "Ok, je ressens de la peur. C'est une information. Je ne suis pas en danger de mort ! "
Rien que cette acceptation peut diminuer son intensité.
C'est comme reconnaître la présence d'un visiteur un peu bruyant : une fois admis, il fait souvent moins de raffut.
2e acte fort : partager vos craintes avec un mentor, un coach et/ou vos pairs managers
Vous seriez surprise de voir combien de managers, même chevronnés, ont connu ou connaissent encore ces doutes.
En parler à un mentor qui est passé par là, à des collègues managers qui vivent des défis similaires, ou à un coach, c'est désamorcer la bombe de l'isolement.
C'est réaliser que votre cerveau n'est pas "défaillant", mais qu'il réagit à une situation perçue comme une menace parce qu’inconnue.
Pensez à ce soulagement quand, après avoir galéré sur un problème technique, un collègue vous dit : "Ah oui, ça m'arrive tout le temps !".
Parlons à présent de la 2e stratégie !
Stratégie 2 : redéfinissez l'échec – De l'ennemi juré à l'enseignant exigeant
Notre cerveau apprend par essais et erreurs. Un enfant qui apprend à marcher ne considère pas chaque chute comme un échec final, mais comme une information pour ajuster son équilibre.
Et si on faisait pareil à travers les 3 actions suivantes ?! 🙂
1re action : percevoir l'échec comme un feedback, une opportunité d'apprentissage et d'ajustement
Un projet n'a pas atteint ses objectifs ? Une décision n'a pas eu l'effet escompté ?
Au lieu de voir ça comme une catastrophe irrémédiable, demandez-vous :
Votre cerveau est programmé pour intégrer ces leçons, à condition de les cadrer positivement.
2e action : différencier erreur, échec et faute
Une erreur est souvent involontaire et peut être corrigée : une mauvaise manip informatique, un oubli dans un mail.
Un échec est la non-atteinte d'un objectif plus conséquent : un lancement de produit qui ne performe pas.
Une faute implique souvent une transgression de règles ou un manque de diligence avéré.
Ne mettez pas tout dans le même sac : Une erreur n'est pas toujours un échec, et un échec n'est pas nécessairement une faute personnelle.
3e action qui vous aide à surmonter la peur de l’échec en tant que manager : citer des exemples de "succès issus d'échecs"
Souvenez-vous de la fameuse histoire de Thomas Edison et de ses milliers de tentatives pour inventer l'ampoule électrique.
Ou plus modestement, souvenez-vous de ce plat que vous avez raté trois fois avant de trouver la recette parfaite.
Ces récits rappellent à notre cerveau que le chemin vers la réussite est rarement linéaire. Chaque "raté" est une étape instructive.
Découvrons la 3e stratégie !
Stratégie 3 : cultiver un état d'esprit de croissance (Growth Mindset)
C'est le super-pouvoir de ceux qui voient les défis comme des occasions de grandir.
Carol Dweck, la psychologue à l'origine de ce concept, a montré que notre cerveau est incroyablement malléable. Ce qui signifie qu’il est possible de l’entraîner dans la direction de notre choix, et de lui faire cultiver un état d’esprit de croissance. Voici 3 étapes pour y parvenir :
1re étape : comprendre le concept (C. Dweck)
Ceux avec un "état d'esprit fixe" pensent que leurs capacités sont figées. Exemple : "Je suis nulle en prise de parole, c'est comme ça".
Ceux avec un "état d'esprit de croissance" croient qu'ils peuvent développer leurs compétences par l'effort et l'apprentissage. Exemple : "Avec de l'entraînement, je peux m'améliorer en prise de parole".
Spoiler : c'est la deuxième catégorie qui apprend le mieux et surmonte le plus facilement les obstacles.
2e étape : se concentrer sur le processus et l'effort, pas seulement sur le résultat
Vous avez préparé une présentation avec soin ? Même si l'accueil a été mitigé, reconnaissez l'effort fourni.
Vous avez testé une nouvelle approche de délégation ? Bravo pour l'initiative, même si tout n'a pas été parfait.
Votre cerveau enregistre ces "tentatives" positives et renforce les circuits de l'apprentissage.
3e étape : développer cette mentalité en tant que manager luttant contre la peur de l'échec
Au lieu de dire "Je ne suis pas faite pour ça", dites "Je ne suis pas encore à l'aise avec ça, mais je peux apprendre".
Célébrez les petites étapes, les progrès, les leçons tirées de chaque expérience, même celles qui semblent "ratées".
C'est comme apprendre un instrument de musique : on ne devient pas virtuose en un jour, chaque fausse note est une info pour mieux jouer la suivante.
Intéressons-nous à la 4e stratégie pour surmonter la peur de l’échec en tant que (nouvelle) manager !
Stratégie 4 : l'art de la préparation intelligente (sans tomber dans le piège du perfectionnisme)
Anticiper, c'est rassurer la partie de notre cerveau qui déteste l'imprévu. Mais attention à ne pas basculer dans une quête de perfection paralysante.
Voici plutôt ce qu’il va vous être bénéfique de faire :D’une part, planifiez, anticipez les risques, mais acceptez l'imprévu
Avant une réunion importante, listez les points clés, anticipez les questions difficiles. Mais gardez à l'esprit qu'un plan est une feuille de route, pas une prophétie infaillible.
Votre cerveau gère mieux le stress quand il sait qu'il y a un plan B, ou du moins, une capacité à s'adapter.
C'est comme préparer un voyage : vous réservez les vols et hôtels, mais vous savez que vous pourriez avoir un retard ou un changement de programme et vous y ferez face.
D’autre part, pour surmonter la peur de l’échec en tant que manager, découpez les grands défis en petites étapes gérables (Quick Wins)
Un objectif vous semble une montagne insurmontable ? Découpez-le en mini-objectifs.
Chaque petite victoire (envoyer ce mail important, animer cette courte réunion, donner ce feedback) libère de la dopamine dans votre cerveau, une hormone du plaisir et de la motivation qui vous encourage à continuer.
C'est beaucoup moins effrayant de gravir une colline que l'Everest d'un coup.
Voyons en quoi consiste la 5e stratégie
Stratégie 5 : construire son " filet de sécurité" émotionnel et professionnel afin de surmonter la peur de l’échec en tant que manager
Notre cerveau est un organe social. Par conséquent, se sentir soutenue et compétente réduit considérablement la perception de menace. Voilà pourquoi il nous est bénéfique de bien nous entourer, de développer nos compétences managériales clés, et de célébrer nos petites victoires.
Regardons tout cela plus en détails :
1re action : bien s'entourer : mentors, réseau de soutien, équipe bienveillante
Savoir que l'on peut compter sur un mentor pour des conseils avisés, sur des pairs pour un échange d'expériences, ou sur une équipe compréhensive en cas de coup dur, c'est comme avoir des airbags émotionnels.
Cela ne supprime pas le risque, mais en atténue l'impact perçu.
2e action : développer ses compétences managériales clés (communication, délégation, prise de décision)
Plus vous vous sentirez outillée, moins les situations vous paraîtront menaçantes.
Chaque nouvelle compétence (mieux communiquer un feedback, déléguer efficacement une tâche, structurer une prise de décision) est un outil de plus dans votre boîte, renforçant votre sentiment de contrôle et de légitimité.
C'est comme apprendre les gestes de premiers secours : vous espérez ne pas avoir à les utiliser, mais savoir que vous pouvez le faire, c’est rassurant !
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3e action : célébrer les petites victoires pour renforcer la confiance en soi
Vous avez réussi à gérer un conflit naissant ? Vous avez mené une réunion d'équipe productive ?
Prenez un instant pour le reconnaître et vous en féliciter.
Votre cerveau adore ça !
Ces petites célébrations construisent, pas à pas, une banque de souvenirs positifs qui contrebalancent la peur de l'échec futur.
Pensez à un jeu vidéo : chaque niveau passé, même petit, vous donne envie de continuer.
En adoptant ces stratégies, vous n'éliminerez peut-être pas la peur de l'échec à 100%
(elle fait partie de l'aventure humaine) mais vous apprendrez à la reconnaître, à la comprendre et, surtout, à ne plus la laisser vous paralyser.
Vous entraînerez votre cerveau à voir les défis non plus comme des menaces insurmontables, mais comme des opportunités de grandir.
Et ça, c'est déjà une sacrée victoire ! Mais ce serait dommage d’en rester là quand on sait qu’il existe 3 formidables clés pour transformer l’énergie de l’échec en carburant et en faire ainsi une puissante alliée.
Vous les trouverez juste ci-dessous !
De l’ennemie à l’alliée : transformer l’énergie de l’échec en carburant pour croître
Les stratégies ci-dessus visent à mieux gérer la peur de l’échec en tant que (nouvelle) manager.
Mais que diriez-vous d'aller plus loin et de les transformer, elle et l'échec, en véritables moteurs pour croître ?
Notre cerveau, grâce à sa plasticité et à sa capacité à former de nouvelles habitudes par la répétition, en est tout à fait capable !
Voici les 3 grandes clés qui permettent de le faire :
1re grande clé : l'écoute active de votre peur de l’échec : que vous dit-elle réellement ?
Votre cerveau, toujours en alerte, nous envoie le signal "peur". Plutôt que de le subir, écoutons-le activement en procédant comme suit :
D’une part, utilisez la peur de l’échec en tant que manager comme signal : a-t-on besoin de plus d'information ? De préparation ? De soutien ?
Qu’est-ce que notre peur de l’échec cherche à nous dire ?
A-t-on besoin de plus d'informations avant cette présentation ?
Notre plan manque-t-il d'une étape de validation ? Avons-nous besoin du soutien d'un collègue sur ce dossier épineux ?
Répéter cet exercice d'interrogation à chaque montée de peur, permet de ne plus la voir comme une ennemie, mais plutôt comme une messagère.
D’autre part, utilisez la peur de l'échec comme un manager peut utiliser un indicateur de performance : elle signale une zone d'attention.
Comme un KPI (Key Performance Indicator) qui s'allume en orange sur un tableau de bord, la peur de l’échec peut indiquer une zone qui mérite un examen plus approfondi, une compétence à renforcer, ou une ressource à mobiliser.
C'est une information précieuse, pas une sentence !!!
Découvrons à présent la 2e grande clé
2e grande clé : l'échec, moteur d'innovation et de résilience
Pour une manager confrontée à la peur de l’échec, il est essentiel et bénéfique de se rappeler ceci: notre cerveau est une formidable machine qui apprend… en se trompant.
C'est par la répétition des tentatives, les ajustements progressifs, les essais parfois maladroits qu’il forge de nouvelles connexions neuronales et, par extension, de nouvelles habitudes de pensée et d'action.
Et c’est justement ce potentiel caché de l’échec que nous allons explorer maintenant à travers trois leviers concrets :
Prête à transformer vos faux pas en pas de géant ? Allons-y.
Comment les "erreurs" peuvent mener à des solutions créatives
C'est souvent en cherchant à corriger un "bug" ou à comprendre pourquoi une approche n'a pas fonctionné que naissent les idées les plus innovantes.
Pensez à la pénicilline, découverte par "erreur" !
Un projet qui "échoue" peut révéler un besoin client insoupçonné ou une faiblesse dans un processus, ouvrant la voie à une innovation majeure. Mais ce n’est pas tout !
Au-delà des idées neuves que les erreurs permettent parfois de faire émerger, elles laissent aussi des traces précieuses dans notre structure intérieure : elles musclent notre capacité à rebondir lorsque nous en tirons de précieuses leçons. Mais il n’y a pas qu’elles qui nous offrent des bienfaits de ce genre. Lisez donc ce qui suit !
Chaque échec surmonté renforce la résilience et la confiance en sa capacité à rebondir, et réduit par conséquent la peur de l’échec en tant que manager
Surmonter une difficulté, c'est comme muscler sa "résilience neuronale".
Votre cerveau enregistre : "J'ai rencontré un obstacle, j'ai trouvé une solution (ou j'ai appris quelque chose d'important), j'ai survécu, je suis plus forte."
Cette expérience, répétée, construit une confiance solide en votre capacité à faire face.
Et si cette confiance solide en soi ne restait pas enfermée à l’intérieur de vous ? Et si elle devenait aussi un catalyseur de transformation pour TOUTE votre équipe ? Cela ne serait-il pas génial ?
Si oui, sachez que tout cela commence par une posture managériale audacieuse : encourager le droit à l’erreur.
Encourager une culture d'équipe où l'erreur constructive est permise (droit à l'erreur)
En tant que manager, créer un environnement où l'on peut dire "J'ai essayé ça, ça n'a pas marché, voici ce que j'ai appris" est fondamental.
Cela déstresse non seulement votre propre cerveau, mais aussi celui de votre équipe, favorisant l'initiative.
C'est un apprentissage collectif qui, par la répétition d'expérimentations, rend l'organisation plus agile.
Passons à la 3e grande clé !
3e grande clé : canaliser l'adrénaline : quand la peur devient un "Stress Positif" (Eustress)
La peur de l’échec lorsqu’on est une (nouvelle) manager, c'est aussi une décharge d'adrénaline.
Cette énergie, au lieu de nous paralyser, peut devenir un puissant stimulant si on apprend à la diriger.
Le cerveau reptilien (archaïque, ancestral) prépare au "combat ou à la fuite", mais notre néocortex (celui qui réfléchit davantage) peut choisir le "combat intelligent".
Voici 3 choses à savoir et faire pour choisir ce "combat intelligent" :
Tout d’abord, une certaine dose de "pression" peut être motivante
L'eustress, ou stress positif, c’est ce qui vous rend alerte, concentrée et performante face à un défi stimulant. Sans un minimum de pression, notre cerveau peut manquer de motivation.
Il s'agit de trouver le "Sweet Spot". C’est quoi le Sweet Spot ?
C’est cette zone d’équilibre où le défi est assez grand pour vous faire progresser, sans être si intimidant qu’il vous paralyse. Trop de pression, et vous vous épuisez. Trop peu, et vous vous ennuyez.
Le Sweet Spot, c’est ce point de tension idéale où l’énergie générée par la peur devient moteur, et non frein. C’est là que la performance, l’engagement et l’apprentissage s’alignent naturellement.
C’est un peu comme l’accord parfait d’un instrument : trop tendu, la corde casse ; trop lâche, elle sonne faux. Bien accordée, elle libère toute sa puissance.
Peut-être que vous vous demandez comment trouver le "Sweet Spot" ? La réponse est : « En se fixant des défis stimulants mais réalistes ». Je vous l’explique ci-dessous !
Ensuite, se fixer des défis stimulants mais réalistes aide la manager à faire de sa peur de l’échec une puissante alliée
Lorsque le défi est trop facile, le cerveau s'ennuie et n'apprend pas. Lorsqu’il est trop dur, la peur de l'échec devient écrasante pour le manager.
Voilà pourquoi fixer des objectifs qui vous sortent de votre zone de confort, mais qui restent atteignables avec de l'effort, permet de transformer l'appréhension en excitation.
De cette façon, la crainte d’échouer reste gérable pour vous. Elle vous stimule même, et vous pousse à tout faire pour réussir.
Enfin, faire un focus sur l'action et la solution plutôt que sur la rumination de la peur permet d’avancer considérablement
Quand la peur monte, demandez-vous : "Quelle est la prochaine petite action que je peux faire ?".
Ce simple basculement de la rumination (qui enclenche un cycle émotionnel répétitif dans les circuits limbiques) vers l'action (qui active le cortex préfrontal) réoriente les ressources de votre cerveau vers la résolution de problèmes.
Répéter ce réflexe face à la peur ancre cette nouvelle habitude et transforme l'énergie de la peur en carburant pour l'action.Et voilà, le Kit de Survie est entre vos mains !
Transformer la peur en alliée et l'échec en carburant, c'est un peu comme apprendre un nouveau pas de danse à votre cerveau.
Au début, il va peut-être vous regarder avec des yeux ronds (ou ce qui lui en tient lieu), un peu comme un éléphant à qui on proposerait de faire des claquettes.
Mais avec un peu de pratique, beaucoup de répétitions et une bonne dose d'auto-compassion quand vous lui marcherez (métaphoriquement) sur les pieds, il finira par trouver le rythme.
Alors, prête à faire chauffer les neurones et à prouver que même un "échec" peut être une pirouette réussie vers le succès ? ! 🙂
Rappelez-vous : la seule véritable erreur serait de ne pas essayer, de peur de mal accorder votre violon. Et entre nous, un couac occasionnel a toujours plus de charme qu'un silence craintif. Allez, en piste !

Qui Suis-Je ?
Un parcours inspirant de transformation personnelle,
de la timidité à l'affirmation de soi,
du besoin de reconnaissance à l'autonomie
d'ÊTRE AUTHENTIQUE.
L'accompagnement
Mon parcours me permet de proposer un accompagnement, financé par votre CPF, destiné aux femmes ambitieuses évoluant dans des environnements exigeants, éprouvants, parfois même hostiles.
J'aide chaque femme à se sentir forte, confiante et légitime, à s'affirmer pleinement et à occuper enfin la place qui lui revient.
Fini le sentiment de
"je ne suis pas assez",
ou la peur de décevoir,
ou encore l'épuisement à vouloir tout faire PARFAITEMENT pour prouver sa valeur, comme si vos réussites n'étaient qu'un coup de chance plutôt qu'un succès pleinement mérité
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