Peur de ne pas être à la hauteur : comment surmonter vos doutes lors d’un changement professionnel

Avez-vous déjà ressenti la peur de ne pas être à la hauteur , ce sentiment d'illégitimité qui s'invite soudain lorsqu'on décroche enfin ce poste rêvé ou cette promotion tant attendue ?

Ce sentiment déclenche par une petite voix intérieure qui ne cesse de vous murmurer : "Suis-je vraiment à la hauteur ?
Est-ce que je vais y arriver ?".

Ce sentiment est encore plus fort lors d'un changement de poste ou d'entreprise, un moment où l'on sort de sa zone de confort et où la peur de l'échec peut prendre le dessus.

Mais rassurez-vous, vous n'êtes pas la seule à le ressentir.

En effet, selon une étude récente, 75 % des femmes cadres ont déjà expérimenté le syndrome de l'imposteur au cours de leur carrière, un chiffre qui grimpe à 85 % lors d'une transition professionnelle.

Pourtant, il est essentiel de comprendre que cette crainte n'est pas le reflet de vos capacités réelles, mais un mécanisme psychologique profondément ancré.

Ce sentiment de doute, particulièrement présent chez les femmes ambitieuses, n'est pas une faiblesse - c'est paradoxalement souvent le signe d'une grande compétence.
En effet, les recherches démontrent que ce sont généralement les professionnels les plus qualifiés qui remettent le plus en question leurs capacités.

Mais d'où vient cette peur paralysante de ne pas être à la hauteur lors d'un changement de poste ?

Les mécanismes sont complexes et profondément ancrés dans notre psyché.

Entre les conditionnements sociaux qui poussent encore trop souvent les femmes à minimiser leurs succès, et la pression de la performance que nous nous imposons, le cocktail peut devenir toxique pour notre confiance.

La bonne nouvelle ?
Cette peur peut être transformée en véritable moteur de réussite.

À travers cet article, nous allons explorer ensemble les racines de ces doutes, comprendre pourquoi ils surgissent particulièrement lors des transitions professionnelles, et découvrir surtout des stratégies concrètes pour les surmonter.

Car oui, si vous êtes là aujourd'hui, à ce nouveau poste ou sur le point d'entamer ce changement, ce n'est pas un hasard.
Vos compétences, votre parcours et votre potentiel ont été reconnus.

Il est temps d'apprendre à les reconnaître vous aussi.

Peur de ne pas être à la hauteur : pourquoi la ressentons-nous ?

Peur de ne pas être à la hauteur : pourquoi l'éprouvons-nous ?

Peur de ne pas être à la hauteur : d'où vient cette sensation ?

La peur de ne pas être à la hauteur lors d'un changement professionnel, cette peur qui vous noue l'estomac à l'idée d'intégrer votre nouveau poste, n'est pas le fruit du hasard.

Elle puise ses racines dans 6 mécanismes psychologiques qu'il est essentiel de comprendre pour mieux les surmonter :

Le 1 er mécanisme psychologique à l'origine de la peur de ne pas être à la hauteur : le piège de la comparaison

Qui ne s'est jamais surpris à penser "Ma collègue à l'air tellement plus compétente" ou "La personne que je remplace maîtrisait parfaitement ce poste" ?

Cette tendance à la comparaison, particulièrement présente chez les femmes, peut rapidement devenir un cercle vicieux.

Lorsqu'on arrive dans un nouvel environnement, il est facile de se comparer à ses collègues, en particulier à ceux qui sont déjà bien installés dans l'entreprise.

On oublie alors qu'ils ont eu le temps d'apprendre et de s'adapter, tandis que nous sommes encore en phase d'intégration.

Cette comparaison injuste peut amplifier le sentiment d'illégitimité et renforcer l'impression de ne jamais en faire assez.

Rappelez-vous : chaque parcours est unique, et vous apportez votre propre valeur ajoutée.

Découvrons le 2 e mécanisme psychologique !

L'épée à double tranchant des hautes attentes, le 2 e mécanisme psychologique

Les femmes ambitieuses placent souvent la barre très haut pour elles-mêmes. Malheureusement, vouloir absolument faire ses preuves dès le premier jour peut être à la fois un moteur et un frein.

Cette exigence excessive peut transformer la motivation en peur de ne pas être à la hauteur, en stress paralysant, et faire de chaque petit écart un véritable échec.

Votre ambition et votre exigence sont vos moteurs, mais elles peuvent aussi devenir vos bourreaux.

En tant que femmes perfectionnistes, nous nous fixons souvent des standards impossibles à atteindre.
Si viser l'excellence est louable, attention à ne pas confondre perfectionnisme et excellence.

Parlons à présent du 3 e mécanisme psychologique à l'origine de la peur de ne pas être à la hauteur !

Le 3 e mécanisme psychologique d'où la peur de ne pas être à la hauteur puise ses racines

Est-ce qu'il vous est déjà arrivé de vous dire :
"Si seulement j'étais mieux préparé...".

Est-ce qu'il est déjà arrivé que cette pensée vous obsède ?

Si oui, sachez que c'est l'une des pensées qui sont le plus à l'origine de la peur de ne pas être à la hauteur lors d'un changement professionnel.

Sachez également qu'aucune préparation ne peut anticiper tous les défis d'un nouveau poste.

L'apprentissage se fait aussi - et surtout - sur le terrain.

Une transition professionnelle implique de nouvelles responsabilités et un nouvel environnement.

Par conséquent, si l'on ne prend pas le temps de bien rechercher sur son rôle, ses missions et la culture de l'entreprise, la peur de ne pas être à la hauteur peut facilement s'installer.

Et même si une bonne préparation permet de reprendre progressivement confiance en soi, la clé ultime n'est pas d'être parfaitement préparée, mais plutôt d'être prête à apprendre.

Qu'en est-il du 4 e mécanisme psychologique qui alimente la peur de décevoir ?

Le 4 e mécanisme : le syndrome de l'imposteur, cet invité surprise

Beaucoup de femmes talentueuses éprouvent le syndrome de l'imposteur, cette sensation persistante de ne pas mériter leur réussite et la crainte d'être "exposées" comme incompétentes.

Ce phénomène est particulièrement amplifié lors d'un changement professionnel, où chaque erreur ou manque de connaissance est perçu comme une preuve d'incapacité, au lieu d'être vu comme un processus normal d'apprentissage.

Ce sentiment tenace de « fraudeur » touche particulièrement les femmes performantes.
Paradoxalement, plus vous êtes compétente, plus vous risquez de le ressentir.

Pourquoi ?

Parce que vous avez conscience de tout ce qu'il reste à apprendre qui est en réalité une force, pas une faiblesse.

Que dire du 5 e mécanisme psychologique responsable de la peur de ne pas être à la hauteur ?

5 e mécanisme : l'inconnu, notre plus grande peur

Changer d'emploi, c'est quitter un espace familial où l'on se sentait compétente pour faire face à l'inconnu.

Les nouvelles règles de l'entreprise, ses codes, ses attentes... tout cela peut sembler écrasant au début et être à l'origine de la peur de ne pas être à la hauteur .

Mais en réalité, une transition est aussi une opportunité de croissance et de développement personnel, même si elle est inconfortable au premier abord.

Certes, quitter sa zone de confort provoque naturellement de l'anxiété.
Certes, un nouveau poste signifie de nouvelles responsabilités, une nouvelle équipe, de nouveaux défis.
Mais cette peur de l'inconnu est normale et même saine : elle prouve que vous prenez votre évolution au sérieux.

Il est à présent temps de parler du 6 et dernier mécanisme psychologique qui nourrit la peur de ne pas être à la hauteur .

Le 6 e mécanisme psychologique qui nourrit la peur de ne pas être à la hauteur : la pression du premier jour

Lorsque l'on prend un nouveau poste, on veut prouver sa valeur rapidement, que ce soit vis-à-vis de son manager, de ses collègues, de sa famille ou même de soi-même.

Cette peur du jugement peut nous faire douter de l'excès et nous empêcher d'oser poser des questions ou d'oser demander de l'aide.

Alors même que ces démarches sont essentielles pour bien s'intégrer et monter en compétences.

L'envie de faire ses preuves dès le départ peut créer une pression écrasante.
La crainte du jugement des autres, combinée à notre propre désir d'excellence, peut sembler insurmontable.

Pourtant, personne n'attend de vous que vous soyez parfait dès le premier jour ou même durant les jours suivants.

Pourquoi se mettre une telle pression ? 

Et vous savez quoi ?

Il n'y a rien d'anormal à avoir peur de ne pas être à la hauteur , à craindre de décevoir, à ressentir de l'inquiétude à l'idée d'être jugée par les autres.

Pourquoi ?

Parce que de telles peurs sont les entreprises naturelles du changement.

Les reconnaître est la première étape pour les transformer en alliés plutôt qu'en obstacles. Comme l'a si bien dit Michelle Obama  :

« Vos doutes peuvent devenir votre force si vous apprenez à les écouter sans les laisser vous diriger ».

 Voyons juste ci-dessous 5 stratégies puissantes pour vaincre vos doutes, surmonter la peur de ne pas être à la hauteur , et reprendre le contrôle

Surmonter les doutes, vaincre la peur de ne pas être à la hauteur, et reprendre le contrôle : les 5 stratégies puissantes

Dépasser les doutes, dominer la peur de ne pas être à la hauteur, et reprendre les rêves : les 5 tactiques meilleures

Triompher des doutes, terrasser la peur de ne pas être à la hauteur, et reprendre le contrôle : les 5 approches efficaces

Face à la peur de ne pas être à la hauteur , il importe de reprendre confiance en soi et d'adopter 5 stratégies concrètes pour transformer le doute en moteur de progression et avancer sereinement.

Voici :

La 1 re stratégie pour éradiquer la peur de ne pas être à la hauteur : passer du doute à la mentalité de croissance

Oui, la 1 re stratégie efficace contre la peur de ne pas être à la hauteur , c'est tout simplement celle qui consiste à changer d'état d'esprit et à passer de la mentalité de doute à celle de croissance.

Voici pourquoi et comment :

Vous savez ce moment où vous bloquez sur un nouveau logiciel, où vous bafouillez lors de votre première présentation devant le comité de direction ?

Vous ce connaissez le moment où une petite voix, lieu du fond de votre esprit, murmure : " Je suis nulle, je n'y arriverai jamais " ?

Et si vous essayez plutôt l'approche « Mentalité de croissance » ?!
Et si vous vous disiez plutôt : "Je n'y arrive pas ENCORE, mais je progresse." ?!

Croyez-moi, cette simple nuance, cette simple modification d'état d'esprit changera tout pour vous.

Pourquoi ?

Imaginez donc un instant que vous apprenez à jouer du piano : personne ne s'attend à ce que vous interprétiez du Mozart dès la première leçon.
Tout le monde s'attend à ce que vous n'excelliez qu'au fil du temps, progressivement.

C'est exactement pareil avec votre nouveau poste.

Tout le monde s'attend à ce que vous preniez un peu de temps pour trouver vos repères et vous adapter à votre nouveau poste, à votre environnement.

Par conséquent, à partir du moment où vous commencez à vous dire :
« Je n'y arrive pas encore, mais je progresse »,
vous vous souvenez de ce que tout le monde sait que vous avez besoin d'un peu de temps.

Vous vous sentez alors tout à coup libérée ou tout au moins soulagée du fardeau qui constitue la peur de ne pas être à la hauteur .

Cultivez donc cette mentalité de croissance en remplacement des pensées telles que « Je suis nulle, je n'y arriverai pas » par des pensées telles que « Je n'y arrive pas encore, mais je progresse ».

Comment y parvenir ?

Comment adopter la mentalité de croissance ?

Si vous comptez adopter cette mentalité de croissance qui libère ou soulage de la peur de ne pas être à la hauteur , voici quelques habitudes à adopter :

1. Tout d'abord, tenez un journal des petites victoires

 Oui, tenez un journal des petites victoires. 

Chaque soir, notez une chose que vous avez informée aujourd'hui, même minime :

  •  "J'ai enfin compris comment fonctionne le nouveau CRM"
  • "J'ai osé prendre la parole / poser une question en réunion d'équipe"
  • "J'ai géré mon premier conflit entre collaborateurs"

2. Ensuite, transformez les erreurs en or

 Comment transformer les erreurs en or ?
Comment les transforme-t-on en opportunités de croissance ?
Et comment saisit-on ces opportunités ?

Tout simplement en passant de l'attitude : « J'ai complètement raté… » à l'attitude « J'ai identifié trois points à améliorer…. ».

Un exemple !

Au lieu de dire « J'ai complètement raté ma présentation »,
dites « J'ai identifié trois points à améliorer pour ma prochaine présentation". Puis, identifiez vraiment ces trois points.

3.  Puis, adoptez la mentalité du « pas encore »

Cette mentalité est très simple à adopter.

Comment ?

Au lieu de penser « Je ne sais pas gérer une équipe », pensez « Je n'ai pas encore toutes les clés pour gérer une équipe, mais j'apprends chaque jour ».

4. Créez enfin un dossier « Apprentissages » dans votre téléphone ou dans votre ordinateur

Chaque fois que vous faites une erreur ou rencontrez un obstacle, notez :

  • ce qui est passé ;
  • ce que vous en avez appris ;
  • comment vous ferez différemment la prochaine fois.

N'oubliez pas : même les plus grandes dirigeantes ont débuté quelque part.

Sheryl Sandberg , COO de Meta, raconte souvent comment elle a dû apprendre à déléguer et faire confiance à son équipe - des compétences qu'elle n'avait pas naturellement au début.

Faites donc l'exercice suivant avant la fin de cette journée-ci :
Identifiez une situation qui vous a mise mal à l'aise cette semaine.
Puis, réécrivez-la sous l'angle de l'apprentissage.  

Par exemple : "J'ai bafouillé pendant la réunion" devient "J'ai identifié que je peux mieux préparer mes interventions, et j'ai maintenant un plan d'action pour ça."

Souvenez-vous : chaque experte a été débutante, chaque leader a fait ses premiers pas.

La différence ?

Elles ont choisi de voir chaque défi comme une opportunité d'apprentissage plutôt qu'un échec.

Qu'en est-il de la 2 e stratégie pour éliminer la peur de ne pas être à la hauteur ?

La 2 e stratégie pour éliminer la peur de ne pas être à la hauteur : appuyez-vous sur vos compétences

Vous vous souvenez de ces moments où on ouvre de vieilles boîtes et où on redécouvre des photos qui nous font sourire ?

C'est exactement ce que nous allons faire avec votre parcours professionnel.
Car oui, vous avez déjà accompli bien plus que vous ne le pensez !

Comment le faire ?

Voici 3 étapes  :

1 re étape : créez votre inventaire de succès

Prenez 15 minutes, installez-vous confortablement avec votre boisson préférée, et faites ensemble l'inventaire de vos réussites :

 - D'une part, listez vos victoires professionnelles

Oui, listez vos victoires professionnelles, même les plus petites :

"J'ai géré avec succès la migration du système IT"

"J'ai formé trois nouvelles recrues qui sont maintenant autonomes"

"J'ai dépassé mes objectifs commerciaux de 15% l'an dernier"

- D'autre part, notez les compliments reçus

Oui, notez tous les compliments reçus dans le cadre professionnel :

"Ton esprit d'analyse est remarquable" - votre ancien manager

"Tu as le don de simplifier les choses complexes" - vos collègues

"Ta présentation était très claire" - un client

2 e étape : faites votre CV des forces

Créez un tableau que j'appelle "Mon CV des forces" avec quatre colonnes.

Dans la réalisation 1 re colonne, mettez vos victoires et victoires professionnelles. Celles identifiées à la 1 re étape.

Dans la 2 e colonne, mettez les compliments reçus dans le cadre professionnel pour chacune de ces réalisations et victoires professionnelles.

Dans la 3 e colonne, mettez les compétences techniques qui vous ont conduit à chacune de ces réalisations et victoires professionnelles.

Dans la 4e et la dernière colonne, mettez vos Soft Skills.

Pour rappel, un Soft Skill, c'est une compétence humaine, relationnelle, sociale, et émotionnelle qui ne relève pas d'un savoir technique, mais plutôt de la manière dont une personne interagit avec ses semblables.

Cela dit, voici un exemple de ce à quoi pourrait ressembler votre CV des forces :

Réalisations et victoires professionnelles

Compliments reçus

Compétences techniques

Compétences générales

Projet X réussi

« Tu as été extraordinaire lors de cette présentation. Grâce à vous, nous avons réussi à décrocher ce contrat de gestion de la comptabilité et des stocks de l'entreprise grâce à Excel avancé »

Excel avancé

Empathie

Formation Y déployée

« Ce n'était pas du tout évident de réussir à anciens les employés de nos diverses succursales à travers le monde à l'utilisation de notre nouveau logiciel de gestion des ressources humaines. Grâce à toi, c'est choisi fait, et nos statistiques montrent que l'outil a permis d'optimiser de 50% la satisfaction de notre personnel à l'échelle internationale »

Gestion de projet

Direction

3 e étape : servez-vous au quotidien de votre CV des forces

À présent, vous allez utiliser chaque jour votre CV des forces.

Comment ?

En procédant ainsi :

  • chaque matin, relisez une partie de votre CV des forces ;
  • avant chaque réunion importante, rappelez-vous trois de vos succès passés ;
  • à chaque nouveau défi, identifiez les compétences similaires que vous avez déjà utilisées ailleurs.

Voici une astuce pratique qui vous aidera à réussir cet exercice au quotidien quel que soit l'endroit où vous trouvez :
Créez un dossier "Victoires" dans votre téléphone où vous conservez :

  • les courriers de félicitations ;
  • les captures d'écran de feedback positif ;
  • les photos de vos projets réussis ;
  • les certificats et formations validées.

De cette manière, vous allez pouvoir les consulter et vous y référencer à tout moment.

Voilà donc les 3 étapes à suivre.

Mais j'aimerais vous faire voir là tout de suite la puissance de cette 2 e stratégie pour surmonter la peur de ne pas être à la hauteur .

Voilà pourquoi je vous exhorte à participer à ce mini-challenge :
Cette semaine, notez chaque soir :

  • une compétence que vous avez utilisée au cours de la journée ;
  • un défi que vous avez relevé durant la journée ;
  • un impact positif que vous avez eu durant la journée.

Attention, ne vous bridez pas : le défi n'a pas à être énorme ou important avant d'être noté. Pas plus que l'impact positif.

À la fin de la semaine, observez-vous, et voyez par vous-même si vous ne ressentez pas à présent une plus grande confiance en soi, et n'avez pas à présent une plus haute estime de vous-même, de votre valeur.
Voyez par vous-même si votre peur de ne pas être à la hauteur a toujours la même intensité que celle que vous ressentez avant de participer au mini-défi.

C'est en s'engageant dans ce challenge, puis en appliquant cette 2 e stratégie que Sarah M., 34 ans, a réussi à se débarrasser de la peur de ne pas être à la hauteur .

Voici ce qu'elle en dit : « Quand j'ai pris mon poste de directrice marketing, j'étais terrifiée. Puis j'ai fait la liste de tous les projets que j'avais menés dans mes postes précédents. J'ai réalisé que j'avais déjà géré des situations similaires avec succès. Ça a complètement changé ma perspective ».

Retenez ceci pour finir : « Vos compétences sont comme des muscles : plus vous les reconnaissez et les utilisez consciemment, plus elles se renforcent. Ne sous-estimez jamais le chemin parcouru et les compétences acquises en route ».

Parlons à présent de la 3 e stratégie pour anéantir la peur de ne pas être à la hauteur .

La 3 e stratégie : acceptez d'apprendre

La 3 e stratégie (accepter d'apprendre) comporte plusieurs avantages.
Vous allez les découvrir juste ci-dessous, eux ainsi qu'une façon d'aller encore plus loin et de maximiser ainsi vos résultats :

Accepter d'apprendre : les bienfaits pour quiconque veut surmonter la peur de ne pas être à la hauteur

Accepter que l'apprentissage fait partie intégrante de toute nouvelle expérience professionnelle est crucial pour surmonter la peur de ne pas être à la hauteur .

Pensez donc à une situation où vous avez appris quelque chose de totalement nouveau : conduire une voiture, cuisiner un plat compliqué, ou parler une nouvelle langue.

Au début, tout semblait difficile, mais avec la pratique, cela est devenu naturel et même quasi automatique !

Votre nouveau poste, c'est pareil !

Se donner la permission d'apprendre, c'est accepter que chaque jour apporte des progrès, mêmes petits.
Personne n'est parfait dès le premier jour, et reconnaître cela peut grandement alléger la pression que l'on se met.

Par exemple, imaginez que vous entreprenez un nouveau poste et que vous ne maîtrisez pas immédiatement tous les outils ou procédures spécifiques.
Au lieu de vous décourager, permettez-vous de voir cette situation comme une opportunité d'apprendre et de vous améliorer progressivement.

Accepter d'apprendre signifie que l'on reconnaît que chaque erreur est une étape vers la maîtrise.
On n'a alors plus du tout peur de ne pas être à la hauteur .
Ou alors, cette peur diminue drastiquement.

Imaginons que vous faites une erreur dans un projet important ; au lieu de vous blâmer, analysez ce qui n'a pas fonctionné et identifiez des moyens d'éviter la même erreur à l'avenir.

Cette approche proactive transforme les échecs en leviers de croissance personnelle et professionnelle.

De plus, en adoptant cette attitude bienveillante envers vous-même et en acceptant que l'apprentissage soit un processus continu, vous créez un environnement propice à votre épanouissement professionnel.

Vous vous donnez ainsi la permission de grandir, d'évoluer et de devenir la meilleure version de vous-même dans votre nouveau rôle.

Allez encore plus loin : faites-vous soutenir

Entourez-vous d'un réseau de soutien composé de mentors, de collègues bienveillants ou d'amis qui comprennent vos défis.

Parler de vos difficultés et recevoir des encouragements peut renforcer votre confiance en soi et vous rappeler que vous n'êtes pas seul dans ce parcours d'apprentissage.

Par exemple, organiser des réunions régulières avec un mentor pour discuter de vos progrès et des défis rencontrés peut vous offrir des perspectives précieuses et un soutien constant.

Que dire de la 4 e stratégie pour en finir avec la peur de ne pas être à la hauteur

La 4 e stratégie : autorisez-vous à apprendre et à poser des questions

S'autoriser à apprendre et à poser des questions est une démarche essentielle pour progresser.

Poser des questions est un signe de motivation, pas de faiblesse.

Beaucoup de personnes hésitent à poser des questions par peur de paraître incompétentes.
Pourtant, demander des explications montre qu'il y a de l'engagement ainsi que de la curiosité avec la volonté de bien faire.

Prenons le cas d'un collaborateur qui débute dans un domaine technique qu'il ne connaît pas encore parfaitement.
En posant des questions à ses collègues ou en demandant de l'aide lorsque cela est nécessaire, il montre sa volonté d'apprendre.

Mais ce n'est pas tout : il accélère également son intégration et son adaptation au nouvel environnement.

Donc, si vous êtes confrontée à une tâche complexe, n'hésitez pas à solliciter des conseils ou des formations supplémentaires.
Cela démontre votre engagement à bien faire les choses et à vous adapter, plutôt que de rester dans l'incertitude par crainte de paraître incompétente.

Retenez ceci pour finir : « Apprendre est un processus, pas une course ».

Découvrons à présent la 5e et dernière stratégie.

La 5 e stratégie pour mettre fin à la peur de ne pas être à la hauteur : remplacez l'autocritique excessive par de la bienveillance envers vous-même

Vous voulez mettre fin à la peur de ne pas être à la hauteur ?
Dans ce cas, remplacez l’autocritique excessive par de la bienveillance envers vous-même.

Pourquoi, et comment ? 

L’autocritique excessive favorise énormément le développement de la peur de ne pas être à la hauteur alors que la bienveillance fait le contraire

Oui, l'autocritique excessive sape l'estime personnelle, vous empêche de reconnaître vos véritables compétences, et crée ou renforce la peur de ne pas être à la hauteur .

Pourquoi ?

Tout simplement parce que quelqu'un qui se mésestime ou se sous-estime, quelqu'un qui affirme qu'il n'a aucune compétence, c'est quelqu'un qui va craindre de décevoir les autres dans telle ou telle situation.

Par conséquent, remplacer l'autocritique excessive par de la bienveillance est une stratégie fondamentale si l'on veut créer une base solide pour une estime de soi saine et durable.

De cette manière, on renforce la confiance en soi, et on atténue le syndrome de l'imposteur.

Ce qui est essentiel si l'on veut mettre fin à la peur de ne pas être à la hauteur . Vous en doutez encore un peu ?

Faisons donc un jeu, celui du miroir professionnel : imaginez que votre meilleure amie postule pour votre poste actuel.
Listez toutes les raisons pour lesquelles elle serait parfaite.

Maintenant, appliquez cette même bienveillance à vous-même !

Puis, examinez-vous, et constatez par vous-même comment vous vous sentez juste après.

Mais comment y parvenir ?

Comment réussir à remplacer la tendance à se critiquer de façon excessive par l'habitude d'être bienveillante envers soi-même ?

En adoptant les habitudes toutes simples ci-dessous !

Les habitudes qui prennent à remplacer l'autocritique excessive par de la bienveillance envers vous-même 

1. Prenez le temps de valoriser ce que vous avez accompli

Oui, après avoir terminé un projet, au lieu de vous concentrer immédiatement sur ce que vous auriez pu améliorer, prenez le temps de valoriser ce que vous avez déjà accompli.

Ce faisant, vous allez créer un environnement mental positif où l'apprentissage et la croissance peuvent s'épanouir.

Prenons le cas d'un employé qui a fait une présentation et qui, malgré les retours positifs, ne cesse de se focaliser sur quelques erreurs mineures.

Si au lieu de cela il fait la liste des retours positifs et de ce qu'il a réussi à accomplir, il va tout de suite renforcer sa confiance en soi et son sentiment de compétence.

Si à la suite de cela, il remplace les pensées critiques par des affirmations positives telles que « J'ai bien préparé cette présentation, ai réussi à accomplir brillamment X et Y, et 'ai reçu des retours encourageants », il va s'en trouver bien.

Il va se sentir merveilleusement bien. Mais ce n'est pas tout !

Cette bienveillance intérieure envers lui-même va favoriser une meilleure résilience face aux échecs et l'encourager à persévérer malgré les obstacles.

2. Reconnaissez vos efforts et vos progrès, même s'ils semblent minimes

Pratiquer la bienveillance envers soi-même inclut également la reconnaissance de ses efforts et de ses progrès, même s'ils semblent minimes.

Par exemple, si vous apprenez une nouvelle compétence et que vous rencontrez des difficultés, au lieu de vous dénigrer, célébrez chaque petit pas que vous faites vers la maîtrise.

Cela crée une dynamique positive où chaque succès, aussi petit soit-il, est un tremplin vers une plus grande confiance en soi.
Et avez-vous jamais vu quelqu'un qui a pleinement confiance en lui-même et a quand même peur de ne pas être à la hauteur ?

Non, je ne crois pas !

3. Mettez en place des rituels de bienveillance envers vous-même

Mettre en place des rituels de bienveillance peut également aider à réduire l'autocritique excessive et par conséquent diminuer ou mettre fin à la peur de ne pas être à la hauteur .

De tels rituels de bienveillance peuvent inclure des pratiques telles que la méditation , l'écriture dans un journal de gratitude ou l'affirmation quotidienne de vos qualités.

Par exemple, commencez la journée en énumérant trois choses que vous appréciez chez vous ou que vous avez réalisé la veille.
Cela va transformer votre perception de vous-même et diminuer les tendances autocritiques.

4. Entourez-vous de personnes bienveillantes et encourageantes  

S'entourer de personnes bienveillantes et encourageantes joue un rôle crucial dans le processus de remplacement de l'autocritique excessive par la bienveillance. Pourquoi ?

Déjà parce qu’en présence de telles personnes, on a automatiquement moins peur de décevoir. Car on les sait compréhensives, positives, et encourageantes. On a donc tendance à se lancer, à oser, à s’affirmer, à agir, et on réussit davantage.

Ensuite, partager vos expériences avec des amis, des mentors ou des collègues qui vous soutiennent va renforcer votre capacité à être indulgente envers vous-même. Par exemple, discuter avec un mentor de vos défis et recevoir des retours constructifs et positifs peut vous aider à adopter une perspective plus compatissante et réaliste de vos compétences et de vos réalisations.

Gardez à l'esprit que changer de poste ou d'entreprise est une opportunité de croissance personnelle et professionnelle.

Tout ce que vous avez à faire, c'est de comprendre et de surmonter la peur de ne pas être à la hauteur .
Vous transformez alors cette transition en succès, renforçant ainsi votre confiance en vous, votre estime de soi, et votre joie de vivre.

Pour y parvenir, servez-vous des stratégies ci-dessus.

Par ailleurs, si après la lecture de cet article, des interrogations ou des préoccupations subsistantes à votre niveau, veuillez les poser dans la zone réservée ci-dessous à cet effet !

Et si cet article vous a été utile, merci de le partager avec vos proches qui en ont besoin. Elles vous en sauront gré.😊 

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