Je suis ravie de publier cet article qui a été rédigé par l’équipe du site davidlaroche.fr
L’être humain vit-il en société parce que seul, il est trop vulnérable ?
Ou est-ce dans sa nature de se rassembler ?
Quoi qu’il en soit, le groupe ou la communauté auquel nous appartenons exerce une influence indéniable sur nos pensées, notre façon d’être...
Le regard des autres façonne indéniablement notre vision et nous dicte souvent nos comportements.
Certaines personnes arrivent à se défaire de cette pression constante.
D’autres, moins chanceuses peut-être, éprouvent des difficultés jusque dans leur être intérieur.
Ont-elles raison de se sentir accablées ?
Ce que l’autre pense de nous est-il la réalité ?
Parlons de vous, de nous et des autres
· La peur du rejet ou de l’exclusion
L’origine de la peur du regard des autres remonte à la préhistoire.
Déjà à l’époque, la plus grande crainte ressentie en tant qu'être humain était l’exclusion.
Être chassé du groupe ou de la tribu revenait à une condamnation à mort.
Le paria ne peut ni revenir au sein de sa société ni être accepté ailleurs où il serait considéré comme un ennemi.
Aujourd’hui encore, le meilleur moyen de ne pas être rejeté par son cercle social est de faire profil bas.
Plus précisément, il faut se comporter exactement comme les autres.
Nous sommes en sécurité dès lors que nous accomplissons ce que les autres attendent de nous.
· Le besoin d’être acceptée
Il n’y a pas que la peur qui nous motive à rentrer dans le rang.
Il y a aussi et surtout le besoin de reconnaissance.
Nos interactions sociales en sont le parfait exemple.
Qu’attendons-nous de notre entourage, lorsque nous publions une information sur notre mur Facebook ?
Quelle est la véritable raison derrière le maquillage et les beaux habits que nous portons ?
Si nous accordons une attention très particulière à notre apparence, ce n’est sûrement pas par peur.
L’être humain a envie de paraître agréable dans les yeux de l’autre.
Il a besoin que sa communauté l’accepte et reconnaisse en lui une personne digne du groupe, digne de leur amitié, digne d’être aimée, digne d'être désirée, digne d'être enviée.
Comment les pensées des autres nous affectent ?
· Quand la pression sociale prend le dessus
Il n’y a rien de mal à vouloir « être normale » sauf lorsque la pression prend le dessus.
Les plus chanceuses se suffiront au port d’un masque social, même si parfois ce masque peut être très lourd.
Les aventurières vont s’évader pour oublier.
Mais pour d’autres, le regard des autres est souvent synonyme de douleur.
Il est si intense qu’il les paralyse à travers les doutes, les indécisions, la procrastination, la perte de confiance et d’estime de soi.
Des neuroscientifiques ont d’ailleurs démontré que pour notre cerveau, un rejet social peut être aussi douloureux qu’une blessure physique et pour soulager cette peine, il produit des antidouleurs naturels (1).
· S’éloigner du bonheur
Comment s’épanouir lorsque nous ne pouvons nous exprimer réellement ?
La quête du bonheur repose fondamentalement sur l’expression de soi.
Lorsque notre identité est effacée par l’uniformité, nous subissons notre vie et parfois nous sommes réduites à en être spectatrices.
Nous ne nous reconnaissons plus dans le miroir ! Cette vie est bien la nôtre, mais elle nous est étrangère.
Finalement, certaines oublient le concept de bonheur ; être heureuses semble si intangible que cela en devient une utopie.
Sommes-nous vraiment ce que les autres pensent de nous ?
· Non, nous sommes ce que nous pensons !
Souvent, nous sommes plus angoissés par notre peur, que par la réalité.
Il ne s’est encore rien passé que nous sommes déjà stressés.
« Qu’en dira-t-on ? »,
« Que vont-ils penser de moi si… ? ».
Cette frayeur injustifiée peut également nous surprendre lorsque nous croisons le regard d’une personne.
Nous nous mettons à produire des pensées négatives sur nous-mêmes sous prétexte qu’elles auraient traversé l’esprit de l’autre.
Ici, nous pensons à la place de l’autre. Autrement dit, nous ne sommes pas ce que les autres pensent de nous, mais bel et bien ce que nous pensons de nous-mêmes.
« Nous sommes ce que nous pensons. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde. » Boudha
· Êtes-vous d’accord avec eux ?
Êtes-vous d’accord avec le mal que les autres pensent et disent de vous ?
Par exemple, une personne de notre cercle social nous dit que nous sommes bêtes. Sur le coup, un foisonnement d’émotions nous traverse : colère, tristesse, déception... En même temps, notre inconscient attend notre verdict par rapport à cette affirmation.
Si vous concédez que cette personne n’a pas tort, vous ne serez jamais intelligent, ni à vos yeux, ni aux yeux de cette personne.
Ainsi, ce que les autres pensent de nous devient une réalité lorsque nous l'acceptons.
Les pensées des autres forgent notre perception de nous même, si nous acceptons le regard des autres comme vérité.
Comment sortir de ce cercle vicieux ?
· La critique est inévitable
Lorsqu’Antoine Griezman entamait sa carrière, on a pensé de lui qu’il n’avait pas l’étoffe d’un footballeur professionnel.
Il a été rejeté par quatre clubs et a souvent été critiqué pour sa taille.
Malgré cela, Antoine Griezman est allé en coupe du monde et a définitivement participé à l’obtention de cette dernière.
Bien sûr, le footballeur continue de recevoir des critiques.
Toutefois, cela ne l’empêche pas d’exercer sa passion !
Parce que chaque être humain a sa propre perception du monde, la critique est inévitable.
Nous pouvons passer notre temps à travailler notre confiance en soi et à exceller dans notre domaine, nous ne serions jamais à l’abri d’un jugement.
Alors, pourquoi s’attarder là-dessus ?
· Changer de cercle social
Changer de cercle social à l’époque de la préhistoire relevait du parcours du combattant.
Aujourd’hui, notamment grâce à internet et aux réseaux sociaux qui ont supprimé les frontières, c’est beaucoup plus aisé.
Nous pouvons donc changer de cercle social au gré de nos besoins.
Ce qui permet d’être plus facilement fidèle à ses aspirations, à ses valeurs en intégrant un cercle de personnes qui partagent le même état d'esprit que nous.
· Le seul risque pour vous, c’est…
À partir du moment où nous nous libérons du besoin d’acceptation et de reconnaissance, nous nous libérons du regard des autres et nous invitons les autres à le faire.
Laissez-moi pour illustrer ce propos, vous raconter une petite histoire.
Un poste hiérarchique se libère dans l’entreprise où Jeanne travaille depuis 5 ans. Malgré sa peur de ce qu’on pensera d’elle, Jeanne prend son courage à deux mains et décide de postuler.
Chaque jour, elle attend avec angoisse le résultat de sa démarche.
Au bout d’une semaine, Jeanne a oublié qu’elle avait déposé son dossier pour le poste. Elle s’est libérée du besoin de reconnaissance.
Deux jours plus tard, une personne en externe obtient le poste suite à un entretien positif avec la direction.
Deux semaines plus tard, un autre poste hiérarchique se libère.
Cette fois, Jeanne n’est plus la seule à postuler. Tous ses collègues ont également déposé leur dossier. Voici ce qu’il s’est passé dans leur esprit : « Si elle peut le faire, alors nous aussi ! ».
Ce jour-là, grâce à Jeanne, ses collègues sont autorisés à réaliser leur rêve.
Acceptez d’être une personne unique, un être social, mais dont les actes ne sont pas définis par l’appartenance à un groupe.
Au contraire, agissez en fonction de vos aspirations, vos valeurs et vos rêves propres. Ne vivez pas sous le règne d’une peur, qui telle une épée de Damoclès peut à tout moment vous exclure d’un groupe.
Car même si un jour cela arrive, la préhistoire est loin derrière nous et vous retrouverez toujours un nouveau groupe auquel appartenir.
Le seul risque que nous prenons est d’inspirer notre entourage.
Combien de rêves et de projets avons-nous mis aux oubliettes par peur d’être critiquées ?
Posez-vous la question, est-ce important pour moi d’inspirer mes parents, mes enfants, mes amis ou des inconnus en devenant une meilleure version de moi-même ?
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Très bel article
Avec plaisir ????