Peur de ne pas être à sa place quand on est UNE FEMME manager : conseils pratiques pour retrouver sa légitimité

La peur de ne pas être à sa place en tant que Femme Manager vous assaille, que vous veniez d’être promue ou que vous exerciez ce rôle depuis quelque temps déjà ?

Malgré vos succès, une petite voix insidieuse persiste à vous faire douter de votre légitimité ?
Elle vous murmure que vous n’êtes pas à la hauteur ?

Ce sentiment, souvent lié au fameux syndrome de l'imposteur, est loin d'être un cas isolé. Rassurez-vous: vous n'êtes pas seule à naviguer dans ces eaux troubles.

De nombreuses managers partagent cette appréhension.
Et ça, qu’elles soient novices ou au contraire expérimentés, mais faisant face à de nouveaux défis.

C'est un phénomène courant, mais pas une fatalité.

L'enjeu est de taille, car cette peur de ne pas être à sa place en tant que femme manager peut avoir des conséquences significatives, non seulement sur votre propre bien-être : stress, perte de confiance, tendance au micro-management.
Mais ce n’est pas tout !

Elle peut aussi impacter la dynamique et la performance de votre équipe : manque de direction claire, ambiance tendue, baisse d'engagement.

La bonne nouvelle ?

Il est possible de surmonter cette épreuve. Grâce à cet article conçu pour vous :

  • pour vous fournir des clés indispensables à une compréhension profonde de ce qu’est la peur de ne pas être à sa place en tant que manager, de ses signes et de ses conséquences sur vous ;


  • pour vous donner des conseils pratiques et actionnables pour :

  • décortiquer cette peur,
  • la surmonter,
  • et enfin, retrouver votre pleine légitimité
  • ainsi que votre sérénité en tant que manager.

Bonne découverte ! 😊

Qu’est-ce que la peur de ne pas être à sa place quand on est manager ? (Et pourquoi on a l’impression d’être un agent double ?)

En quoi consiste la peur de ne pas être à sa place quand on est manager ? (Et comment se forme ce sentiment d’être un agent double ?)

À quoi correspond la peur de ne pas être à sa place quand on est manager ? (Et qu’est-ce qui alimente cette impression d’être un agent double ?)

Alors, cette fameuse peur de ne pas être à sa place quand on est manager, c'est un peu comme si on vous avait gentiment donné les clés d'un vaisseau spatial high-tech avec pour seule instruction "Bonne chance !"

C'est le cousin germain, voire le frère siamois, du syndrome de l'imposteur.
Vous savez, cette petite musique entêtante qui vous susurre à l'oreille :

"Psst, ils vont bientôt découvrir que tu bluffes. Tu as eu ce poste par un coup de chance monumental, un alignement des planètes, ou peut-être parce que tous les autres candidats étaient coincés dans les bouchons ce jour-là "

Concrètement, dans la peau d'un manager, cela se traduit par :

  • la peur panique d’être démasquée ;
  • de nouvelles responsabilités vertigineuses ;
  • la gestion d’équipe ou l’art délicat de ne pas transformer son bureau en arène de gladiateurs ;
  • la prise de décision et la solitude du chef ;
  • de la visibilité accrue.

Voyons tout cela de plus près !

La peur panique d'être démasqué(e)

Vous vivez dans la crainte qu'un beau matin, quelqu'un (votre N+1, un membre de votre équipe particulièrement perspicace, ou même le technicien de la machine à café) crie "IMPOSTEUR !" en pleine réunion.

Chaque succès est attribué à la chance ("Ouf, le client était de bonne humeur !"), à l'équipe ("Heureusement qu'ils sont bons !") ou à une intervention divine.

Mais jamais, Ô grand jamais, à vos propres compétences.

Vous avez gagné un prix ? "C'était l'année où il y avait peu de concurrence."

…Et pourtant, ce n’est que le début. Car la peur de ne pas être à sa place en tant que manager ne s’arrête pas à la crainte d’être démasquée.

Elle s’invite aussi lorsque les responsabilités changent de visage, et que vous quittez le terrain familier pour entrer dans une zone vertigineusement floue.

Découvrons davantage cela juste ci-dessous !

Peur de ne pas être à sa place lorsqu’on est manager : de nouvelles responsabilités vertigineuses 

Hier encore, vous étiez l'experte technique qui jonglait avec des lignes de code ou des tableaux Excel.

Aujourd'hui, vous devez animer une réunion d'équipe en vous demandant si votre PowerPoint n'est pas secrètement une œuvre d'art abstraite que vous seule comprenez.

Vous devez valider des budgets qui vous donnent l'impression de jouer au Monopoly avec de l'argent réel (et pas le vôtre !).

…Et dans ce nouveau rôle, la peur de ne pas être à sa place lorsqu’on est une femme manager peut se manifester là où les relations humaines deviennent votre nouveau terrain de jeu — ou de tension.

Détaillons tout cela plus précisément ci-après.

La gestion d'équipe, ou l'art délicat de ne pas transformer son bureau en arène de gladiateurs 

Motiver diverses personnalités, gérer des conflits qui vous rappellent vos pires repas de famille, faire des entretiens annuels où vous devez évaluer quelqu'un alors que vous-même avez du mal à choisir entre deux saveurs de yaourt... C'est un nouveau monde.

…Et dans ce monde, la peur de ne pas être à sa place quand on est une femme manager peut transformer chaque prise de décision en terrain glissant, surtout quand il s’agit de trancher.

Explorons cela plus en détails dans les lignes qui suivent.

Peur de ne pas être à sa place en tant que manager : la prise de décision et la solitude du chef

Soudain, c'est vous qui devez trancher. Et parfois, vous avez autant d'informations qu'un détective dans un brouillard londonien.

La petite voix revient : "Et si je me plante royalement ? C'est moi qu'on va blâmer pour avoir choisi la moquette bleue au lieu de la grise pour le bureau !".

…Mais cette peur ne s’arrête pas à l’ombre de vos décisions.
Elle s’infiltre jusque dans votre gestuelle, vos silences, vos e-mails.
Car désormais, tout se voit depuis que vous êtes manager.

Lisez donc ce qui suit pour mieux comprendre tout cela.

De la visibilité accrue 

Avant, vos petites erreurs passaient inaperçues.
Maintenant, vous avez l'impression que chaque froncement de sourcil, chaque hésitation, chaque e-mail envoyé après 18h est analysé, disséqué, et potentiellement affiché sur la place publique (ou du moins, sur l'intranet de l'entreprise).

Bref, être une femme manager avec la peur de ne pas être à sa place au ventre, c'est un peu comme jouer un rôle dans une pièce de théâtre dont on n'a pas appris toutes les répliques, en espérant que le public ne s'en rende pas compte.

Spoiler : vous êtes souvent votre critique le plus sévère !

Mais alors…

D'où vient vraiment cette peur de ne pas être à sa place quand on est manager ?
Pourquoi s’invite-t-elle même lorsque tout semble aller objectivement bien ?

Si elle s’installe aussi profondément, ce n’est pas toujours parce que vous avez été promue trop vite ou que vous manquez de compétences.

Non, cette peur a ses racines dans des mécanismes beaucoup plus subtils.

Et pour les comprendre, il va vous être bénéfique de plonger dans ce théâtre intérieur où se joue une bataille silencieuse : celle entre votre envie de bien faire… ET un cerveau qui, parfois, vous joue de sacrés tours.

Les causes profondes de cette sat…année peur de ne pas être à sa place en tant que manager
(ou pourquoi votre cerveau vous joue des tours)

La peur de ne pas être à sa place peut s’installer insidieusement dans l’esprit de tout manager, qu’elle soit fraîchement promue ou déjà expérimentée mais confronté à de nouveaux défis.

Mais pourquoi cette petite voix saboteuse s’y incruste-t-elle avec tant d’assurance ?

Débroussaillons les coupables les plus courants :

Le Grand Saut : de l'expertise technique au pilotage humain
(alias "J'étais bon pour faire, pas pour faire faire !")

Vous étiez peut-être le Mozart du code, le Léonard de Vinci de la stratégie marketing, ou le MacGyver de la résolution de problèmes techniques.

On vous a d’ailleurs promue pour ça !

Sauf que manager, c'est moins faire briller votre expertise que de faire briller celle des autres.
C'est comme passer de pilote de course acclamé à directeur d'écurie qui doit s'assurer que les pneus sont bien gonflés et que les pilotes ne se crêpent pas le chignon en coulisses.

Alors forcément, quand vos anciens super-pouvoirs ne suffisent plus, la peur de ne pas être à sa place peut faire surface.

Et elle déstabilise ! Ce sentiment de devoir guider sans vos repères habituels, d’expliquer au lieu d’agir, peut faire vaciller même les plus confiants, et les amener à penser :

"Avant, je pouvais résoudre ça en deux heures, maintenant je dois passer deux heures à expliquer comment le résoudre... et prier pour que ce soit bien fait !".

…Et ce déséquilibre initial ne fait souvent que s’accentuer lorsque les bases du rôle n’ont pas été posées.

Car oui, cette peur s’enracine encore plus vite quand la préparation fait défaut dès le départ.

Parlons-en davantage juste ci-dessous !

Peur de ne pas être à sa place en tant que manager : le manque de préparation ou de formation (alias "On m'a jeté dans le grand bain avec bouée crevée")

Soyons franches : la transition vers le management est parfois gérée avec la subtilité d'un déménagement un lendemain de fête.

On vous donne le titre, le bureau avec la plante verte (parfois), mais le mode d'emploi "Manager pour les Nuls" était en option, et personne ne l'a cochée.

Vous voilà à devoir improviser des entretiens annuels en vous appuyant sur vos souvenirs de "The Office", en espérant secrètement ne pas ressembler à Michael Scott.

Et dans ce flou organisationnel, la peur de ne pas être à sa place s’installe en douce.

Elle se glisse entre deux réunions, deux mails maladroits, et alimente ce doute lancinant : « Est-ce que je fais vraiment ce qu’il faut ? "Ma seule formation au management, c'est d'avoir regardé mon ancien chef faire... et j'essayais surtout de noter ce qu'il ne fallait PAS faire. ».

Mais même avec un peu plus de préparation, une autre ennemie sournoise vous attend souvent au tournant : la comparaison.

Et dans un monde où chacun semble, sur les réseaux sociaux, avoir maîtrisé l’art de la réussite…, cette peur n’a aucun mal à s’y faufiler.

La comparaison, cette douce ennemie
(alias "Mon prédécesseur marchait sur l'eau, et moi, j’ai la tête sous l’eau")

Ah, la comparaison avec les autres Femmes Managers, ou pire, avec le légendaire prédécesseur qui, selon les rumeurs de couloir, négociait des contrats en dormant et motivait ses troupes par simple télépathie.

Vous regardez vos collègues managers qui semblent jongler avec leurs équipes, leurs budgets et leur vie sociale avec la grâce d'un funambule olympique.

Et vous ?

Vous, vous essayez encore de comprendre comment fonctionne la machine à café sans déclencher le mode détartrage.

Dans ce climat, la peur de ne pas être à sa place grandit en silence.

Elle s’alimente à chaque comparaison, chaque regard en coin, chaque "Pierre, le manager d’à côté, a toujours l’air tellement serein… Il doit méditer sur un lit de clous chaque matin, c’est pas possible autrement.". Et cela résonne comme un rappel cruel.

Et si la comparaison ne suffit pas à entretenir cette peur, la pression, elle, ne manque jamais son rendez-vous.

Car dans les coulisses du rôle de manager, un stress bien réel guette à chaque résultat, chaque objectif, chaque mail non répondu à temps.

La pression de la performance et la peur panique de l'échec
(alias "Si ça foire, c'est pour ma pomme !")

Quand on est une femme manager, on sent bien vite que les regards sont braqués sur nous, et surtout sur les résultats de notre équipe.

Chaque objectif non atteint, chaque projet qui dérape, et c'est le signal d'alarme interne qui hurle : "ILS VONT VOIR QUE JE SUIS NULLE !".

Et la peur de ne pas être à sa place n’en finit plus alors de s’amplifier.

Elle se nourrit de la pression constante que représente la peur de décevoir, la peur de ne pas être à la hauteur des attentes : les vôtres, celles de votre hiérarchie, et celles de l’équipe que vous guidez. Une pression qui peut rapidement devenir paralysante car on a l’impression qu’on vous demande l’impossible :

"Mon N+1 m'a demandé d'augmenter la productivité de 15%.
J'ai l'impression qu'il m'a demandé de transformer le plomb en or avec une agrafeuse."

Mais cette peur de ne pas être à sa place quand on est manager ne se contente pas de murmurer à votre oreille ou de saboter votre confiance en douce.

À force de s’installer et de perdurer, elle commence à dicter vos comportements, parfois sans que vous en ayez pleinement conscience. Et c’est là que votre corps, vos habitudes et vos réactions deviennent les messagers les plus éloquents de ce qui se trame en coulisses.

Il est donc temps de passer à la loupe les signaux d’alerte que cette peur envoie quand elle s’empare de la manette.

Les signes qui ne trompent pas : comment identifier en soi la peur de ne pas être à sa place ? (Ou comment votre cerveau reptilien sabote votre costume de manager)

Les signes qui ne trompent pas : comment détecter en soi la peur de ne pas être à sa place ? (Ou comment votre cerveau reptilien entrave votre costume de manager)

Les signes qui ne trompent pas : comment reconnaître en soi la peur de ne pas être à sa place ? (Ou comment votre cerveau reptilien fragilise votre costume de manager)

La peur de ne pas être à sa place peut pousser n’importe quelle manager à adopter, sans s’en rendre compte, des réflexes bien étranges.

Pourquoi ?

Parce que notre cerveau, ce merveilleux organe, est programmé depuis la nuit des temps pour nous protéger des dangers.

Le hic, c'est qu'il n'a pas vraiment fait la mise à jour "Monde de l'entreprise moderne et de ses subtilités managériales".
Pour lui, l'inconnu, c'est un peu comme un mammouth qui déboule dans la savane : panique à bord, mode survie activé !

Du coup, quand vous êtes confrontée aux nouvelles responsabilités de manager, votre petit primate intérieur peut sonner l'alarme et vous faire adopter des comportements un peu... contre-productifs.

 Voyons ensemble comment le démasquer :

1er signe de la peur de ne pas être à sa place en tant que manager : la procrastination sur les tâches managériales
(alias "Le Syndrome de la Pile 'À Faire Demain... ou Jamais'")

La peur de ne pas être à sa place peut pousser une manager à devenir maître dans l’art de la procrastination subtile.

Vous devez préparer l'entretien annuel de Kevin, le commercial un peu bougon ?

Soudain, classer vos e-mails par ordre alphabétique inversé ou réorganiser votre collection de stylos devient une urgence absolue.

Votre cerveau crie : "Cette tâche est nouvelle et potentiellement anxiogène ! Fuyons vers quelque chose de familier et de confortable, comme regarder des vidéos de chats pendant une heure !".

Les tâches, qui vous sortent de votre zone de confort d'expert technique et vous plongent dans l'inconnu du management humain, sont repoussées aux calendes grecques.

…Et lorsque remettre à demain ne suffit plus à calmer l’angoisse, la peur de ne pas être à sa place pousse parfois la manager à tout garder pour elle. Même ce qui devrait être délégué. 

2e signe : la difficulté à déléguer
(alias "Si tu veux que ce soit bien fait, fais-le toi-même... et finis à 2h du mat'")

Ah, déléguer ! Ce concept merveilleux qui vous permettrait de respirer…

Malheureusement, quand on est une manager qui vit avec la peur de ne pas être à sa place, déléguer peut ressembler à un saut sans parachute.

Votre cerveau vous susurre : "Et s'ils le font mal ? Si la présentation ressemble à un collage d'enfant de maternelle ? On va croire que c'est ta faute !".

Alors, vous préférez tout garder pour vous, croulant sous le travail, mais avec la (fausse) certitude que tout est sous contrôle.

C'est la peur que l'inconnu (la façon dont l'autre va travailler) ne soit pas à la hauteur, et donc, que vous ne soyez pas à la hauteur par ricochet.

…Et comme rien n’est jamais « assez simple » pour être lâchée, certaines compensent autrement : en montrant une implication sans limites.

3e signe : Le surinvestissement au travail pour "prouver" sa valeur
(alias "Le Syndrome du Stakhanoviste de l'Imposture")

Chez une manager rongée par la peur de ne pas être à sa place, l’épuisement devient parfois une stratégie. 

Travailler plus, plus tard, plus fort… pour ne laisser aucune place au doute (ni à la critique). Arriver la première, partir la dernière, répondre aux mails à toute heure de la nuit... - en espérant que personne ne remarquera que, derrière ce rythme infernal, vous improvisez comme vous pouvez.

Car si on ne peut pas vous reprocher votre engagement, c'est que vous êtes une  manager de qualité, n’est-ce pas ?

C'est cela la stratégie de la fuite en avant adoptée par votre cerveau :

"Si je travaille tellement dur qu'ils n'ont pas le temps de regarder de près, ils ne verront pas que je suis en train d'improviser avec la grâce d'un éléphant sur une poutre ! Ils ne verront pas que je doute !".

L'inconnu de l'évaluation de vos compétences managériales est, dans le cas d’espèce, compensé par le connu et le quantifiable : le nombre d'heures passées au bureau.

Mais travailler sans relâche ne suffit pas à faire taire la peur de ne pas être à sa place. Parfois, ce sont les regards, les jugements, ou des mots aussi simples que "feedback" qui déclenchent un tsunami intérieur chez la manager.

Ce qui suit va vous éclairer davantage là-dessus !

4e signe de la peur de ne pas être à sa place en tant que manager : l'évitement des feedbacks ou, à l'Inverse, la recherche constante de validation
(alias "soit autruche, Soit golden retriever")

Quand la peur de ne pas être à sa place s’installe, une manager peut osciller entre deux extrêmes parfaitement opposés — et tout aussi révélateurs :

1. La version Autruche

Votre N+1 vous propose un point feedback ? Vous avez soudainement une "réunion hyper importante" ou une "urgence dentaire".

Votre cerveau a peur que le feedback confirme ses pires craintes : "Tu n'es pas faite pour ça !".

Par conséquent, il évite la source potentielle de cette information "dangereuse".

2. Peur de ne pas être à sa place en tant que manager : la version Golden Retriever

Vous demandez 15 fois par jour à votre collègue ou à votre équipe si "ça va", si "c'est bien comme ça", si "vous êtes un bon chef".

Chaque "oui" est une petite caresse pour votre cerveau anxieux, un soulagement temporaire face à l'inconnu de votre propre valeur.

C'est comme demander constamment si le mammouth est toujours là.

Dans les deux cas, ce n’est pas vous qui êtes aux commandes.

C’est la peur de ne pas être à sa place, déguisée en prudence ou en besoin de reconnaissance !

Et si les regards extérieurs ne suffisent pas à semer le doute, il reste un terrain miné : la prise de décisions difficiles.

Un vrai test pour toute manager, et une épreuve redoutable quand la peur de ne pas être à sa place vous suit partout.

On continue et vous allez comprendre pourquoi. 

5e signe : la difficulté à prendre des décisions difficiles
(alias "Le choix entre la peste et le choléra, avec des moufles")

Quand la peur de ne pas être à sa place tétanise une manager, chaque décision un peu délicate devient un casse-tête stratégique.

Choisir entre A et B quand les deux options ont des inconvénients et que le futur est incertain ?
Pour votre cerveau, c'est l'équivalent de choisir entre la peste et le choléra.

La peur de se tromper, de faire le mauvais choix et d'en assumer les conséquences (inconnues, elles aussi !) peut vous paralyser.

Vous pesez le pour, le contre, le peut-être, vous demandez 27 avis, et au final, vous avez l'impression de devoir désamorcer une bombe avec des moufles.

Vous finissez alors finissez souvent par ne rien trancher du tout. Ou alors trop tard. Ou alors en espérant qu’un miracle administratif vienne décider à votre place.

Ce qui freine ?

Ce n’est pas l’incapacité à décider, mais cette peur obsédante de faire le mauvais choix — celui qui exposera, aux yeux de toutes et tous, votre supposée incompétence à être une « vraie» manager.

Voilà donc 5 signes qui indiquent, à coup sûr, que l’on a peur de ne pas être à sa place en tant que manager.

Si vous vous reconnaissez dans un ou plusieurs d’entre eux, pas de panique ! C'est juste votre cerveau qui essaie de vous protéger maladroitement.

La bonne nouvelle, c'est qu'on peut le rassurer et lui apprendre de nouveaux tours.

Mais avant d’y parvenir, prenons un moment pour observer comment la peur de ne pas être à sa place impacte concrètement votre bien-être et votre façon de piloter.

Peur de ne pas être à sa place : les conséquences sur votre bien-être et votre performance de manager (ou comment cette peur transforme votre quotidien en parcours du combattant)

Quand la peur de ne pas être à sa place s'installe durablement dans l’esprit et le cœur d’une manager, elle ne se contente pas de la faire douter : elle commence à sérieusement grignoter son énergie et son efficacité.

C'est un peu comme avoir un Gremlin assis sur son épaule qui le critique en permanence.

Les conséquences sur votre bien-être et votre performance de manager sont alors terribles :

1er type de conséquences liées à la peur de ne pas être à sa place en tant que manager : stress chronique, anxiété, risque de burn-out (alias "Le Hamster dans sa Roue qui carbure à l'Angoisse")

Quand on est manager, la peur de ne pas être à sa place peut transformer chaque journée en un véritable parcours du combattant.

Chaque e-mail devient une menace potentielle, chaque réunion une épreuve, chaque décision un précipice.

Votre estomac se transforme en usine à nœuds papillon, et vos nuits sont peuplées de présentations PowerPoint ratées et d'équipes qui vous huent.

Vous vous sentez constamment sur le qui-vive, essayant de tout anticiper, de tout contrôler.

Par exemple, vous vérifiez vos e-mails toutes les 5 minutes, même le week-end, de peur de manquer une "urgence" qui prouverait votre incompétence si vous ne réagissiez pas instantanément.  Résultat ?

Votre système nerveux est en surchauffe permanente !!!

Bienvenue dans l'antichambre du burn-out, où le seul "bonus" est une collection impressionnante de cernes.

Mais ce qui s’avère le plus sournois dans tout cela, c’est que cette fatigue, ce burn-out ne vous pousse pas à ralentir.

Bien au contraire, la peur de ne pas être à sa place vous pousse à hésiter, à douter de vos choix, jusqu’à perdre un temps précieux dans les décisions les plus simples.

Découvrons plus en profondeur cette vérité juste ci-dessous !

2e type : prise de décision hésitante ou retardée
(alias "Le Syndrome du 'Je vais y réfléchir... pendant six mois'")

Face à un choix, surtout s'il est un peu stratégique ou implique des risques, la peur de ne pas être à sa place vient subtilement s’inviter dans votre tête et dans votre cœur.

Et là, vous devenez  la reine, de la procrastination.

Vous analysez, sur-analysez, demandez 12 avis (qui se contredisent tous, évidemment), et finissez par choisir l'option la moins risquée... souvent trop tard, ou alors vous laissez la situation pourrir jusqu'à ce que la décision se prenne d'elle-même (et rarement de la meilleure façon).

Par exemple, vous devez recruter un nouveau membre pour l'équipe. Vous passez des semaines à éplucher des CV, à faire passer 4 entretiens à chaque candidat.

Mais au final, vous repoussez la décision à plus tard car "aucun n'est absolument parfait" (traduction : vous avez peur de faire le mauvais choix et d'en être tenu(e) responsable).

Et quand les décisions sont hésitantes, retardées ou floues, la peur de ne pas être à sa place finit aussi par se lire dans vos interactions. Elle affecte non seulement ce que vous faites… mais aussi l’influence que vous avez sur votre équipe. 

3e type de conséquences liées à la peur de ne pas être à sa place en tant que manager : difficulté à inspirer et motiver  
(alias " "L'Électrocardiogramme Plat de l'Enthousiasme")

Comment voulez-vous galvaniser vos troupes si la peur de ne pas être à sa place vous fait vous sentir vous-même comme une imposteur ?

Votre manque de confiance transpire.

Vos discours sonnent creux, vos encouragements manquent de conviction.

Au lieu d'un phare guidant son équipe, vous ressemblez parfois plus à un phare dans le brouillard, qui clignote de manière erratique.

Par exemple, lors d'une réunion d'équipe pour lancer un nouveau projet, vous bafouillez, évitez les questions directes sur la stratégie. Puis, vous concluez par un "Bon, on va essayer de faire de notre mieux, hein ?" laissant l'équipe aussi motivée qu'à l'idée d'une réunion le vendredi à 18h.

Mais les effets de la peur de ne pas être à sa place ne s’arrêtent pas à votre bien-être intérieur ou à vos performances individuelles. Car ce mal-être discret mais persistant finit toujours par déborder.

Il s’infiltre dans vos échanges, influence vos décisions collectives, et altère — sans que vous le vouliez — la qualité de l’énergie que vous transmettez à votre entourage professionnel.

Autrement dit, ce que vous ressentez finit par impacter la dynamique, l’ambiance… et la productivité même de votre équipe. Explorons cela plus en profondeur.

Peur de ne pas être à sa place en tant que manager : les répercussions sur la dynamique et la productivité de votre équipe (ou quand votre malaise devient contagieux) 

Peur de ne pas être à sa place en tant que manager : les conséquences sur la dynamique et la productivité de votre équipe (ou quand votre inconfort devient contagieux)

Peur de ne pas être à sa place en tant que manager : les effets sur la dynamique et la productivité de votre équipe (ou quand votre gêne devient contagieuse)

La peur de ne pas être à sa place lorsqu’on est manager n'est pas qu'une affaire personnelle. Elle a un effet domino dévastateur sur celles et ceux que vous êtes censée diriger.

Votre équipe, c'est un peu comme une plante : si le jardinier n'a pas la main verte (ou tremble trop), elle risque de mal pousser. Et comme toute plante sensible à l’environnement, votre équipe réagit à vos émotions bien plus que vous ne l’imaginez.

La peur de ne pas être à sa place, lorsqu’elle s’installe chez une manager, finit toujours par transparaître  dans l’attitude, les décisions, les silences.

Ce qui a de graves répercussions que voici :

1re répercussion grave de la peur de ne pas être à sa place : manque de confiance de l’équipe envers son manager
(alias "Notre Chef ? Il a l'air plus perdu que nous !")

Les équipes ont un radar infaillible pour détecter l'incertitude et le manque d'assurance, de confiance en soi.

Si vous hésitez constamment, si vous revenez sur vos décisions, si vous semblez effrayée par votre propre ombre (ou celle de votre N+1), pensez-vous qu’ils pourront vous faire confiance pour les mener à bon port ?

La réponse à cette question est primordiale pour votre avenir de manager et vos performances.

Pourquoi ?

Parce que s’ils ne vous font pas ou plus confiance pour les mener à bon port, les membres de votre équipe vont commencer à se consulter entre eux pour prendre des décisions importantes, court-circuitant votre autorité. Pire, ils iront chercher conseil auprès d'un autre manager qu'ils jugent plus "solide".

Et quand la confiance vacille, c’est tout l’enthousiasme collectif qui en prend un coup.

La peur de ne pas être à sa place installe alors un climat où l’engagement s’éteint doucement, mais sûrement.

Examinons de plus près ce que cela signifie. 

2e répercussion grave : baisse du moral et de l’engagement des collaborateurs
(alias "Le Syndrome du 'Bof, à quoi bon ?'")

Une manager qui doute d'elle, qui a peur de ne pas être à sa place peut difficilement créer un environnement de travail stimulant et sécurisant.

Le manque de vision claire, les consignes floues, l'absence de feedback constructif (ou, à l'inverse, une micro-gestion anxieuse) plombent l'ambiance.

L'enthousiasme s'étiole, remplacé par un cynisme poli ou un désengagement passif. Les initiatives se font rares, les pauses café s'éternisent sur le thème "c'était mieux avant", et le "vendredi-tout-est-permis" commence dès le mardi après-midi.

Malheureusement, dans ce climat tiède, les plus motivés ne s’éteignent pas : ils s’éloignent. Car la peur de ne pas être à sa place, quand elle devient visible, pousse souvent les meilleurs talents à faire leurs valises. Parlons-en !

3e répercussion grave de la peur de ne pas être à sa place en tant que manager : turnover potentiel
(alias "Les Rats Quittent le Navire... ou du moins, mettent à jour leur profil LinkedIn")

Les bons éléments, en particulier, ne restent pas longtemps dans une équipe dirigée par quelqu'un qui ne semble pas savoir où il va ou comment y aller. Car ils recherchent des leaders inspirants qui peuvent les aider à grandir.

Si vous projetez l'image de quelqu'un qui peine à gérer ses propres responsabilités, vous risquez de voir vos meilleurs talents prendre la poudre d'escampette. Vous constaterez assez rapidement que leurs CV commencent à briller plus que votre avenir professionnel sur Indeed, et que les pots de départ sont devenus une tradition un peu trop fréquente. Et ce n’est pas tout !

Avant même que vos collaborateurs ne partent physiquement, la peur de ne pas être à sa place s’infiltre déjà dans vos échanges. Elle trouble la communication, brouille les messages… et installe un flou qui désorganise tout.

Zoom ci-dessous sur ce point souvent sous-estimé ! 

4e répercussion souvent sous-estimée, mais tout à fait grave : communication inefficace
(alias "Le Dialogue de Sourds Organisé")

Si vous avez peur d'être jugée, vous risquez de ne pas communiquer clairement vos attentes ou de ne pas donner de feedbacks honnêtes (par peur de la confrontation ou de mal faire).

Inversement, si vous êtes en mode micro-management par anxiété, votre communication peut devenir étouffante et contre-productive.

Les quiproquos se multiplient, les informations cruciales se perdent en route.

Exemple concret : Vous envoyez des e-mails longs et confus pour couvrir tous les angles possibles, mais personne ne comprend vraiment ce que vous attendez.  
Ou alors, vous ne dites rien sur un travail mal fait jusqu'à ce que la situation devienne critique.

Et quand la communication flanche ou quand il y a absence de communication, ce n’est plus juste une affaire de malentendus ponctuels. C’est toute la coordination de l’équipe qui se dérègle !

Les délais s’allongent, les frustrations s’accumulent, les erreurs se répètent — et chacun commence à travailler dans son coin, à tâtons, sans vision commune.

L’esprit d’équipe s’effiloche au profit d’un mode « survie » où chacun protège son territoire.
À terme, c’est la confiance collective qui s’érode.

Dans ce climat, les non-dits deviennent la norme, et la démotivation s’installe en silence.

Les collaborateurs ne savent plus vraiment ce qui est attendu d’eux, ni comment leur travail est perçu. Les feedbacks arrivent trop tard (ou jamais), les tensions ne sont pas nommées, les conflits s’enveniment.

Et pendant ce temps, la manager, prisonnier de sa peur de ne pas être à sa place, continue à gérer… à l’aveugle.

Avec, bien souvent, une équipe qui s’éloigne sans faire de bruit (comme déjà expliqué plus haut) et des résultats qui s’étiolent jusqu’à passer dans le rouge.

En résumé, cette peur de ne pas être à sa place, si elle n'est pas surmontée, peut transformer une manager prometteur en un frein pour elle-même et pour toute son équipe.

Heureusement, ce n'est pas une fatalité !

9 stratégies anti-planque pour managers en quête de légitimité et désireux de surmonter la peur de ne pas être à sa place (ou comment enfin oser s'asseoir sur le trône sans vérifier s'il est piégé)

Vous avez l'impression d'être une imposteur avec une jolie plaque "Manager" sur la porte ?  Respirez donc un grand coup !

Voici votre kit de survie pour transformer ce sentiment de "Au secours, ils vont me démasquer !" en "Ok, je gère !".

1re stratégie : acceptez le gremlin sur votre épaule : ce n'est pas une tare, c'est la sonnette d'alarme (parfois un peu trop sensible)

Ce petit sentiment désagréable ?

C'est normal, surtout quand on prend de nouvelles responsabilités. C'est le signe que vous vous souciez de bien faire.

Pensez-y comme à la petite voix qui vous dit "N'oublie pas tes clés !" avant de sortir. Certes, parfois elle crie pour rien, mais elle part d'une bonne intention. Toujours !!!

Exemple concret : Vous venez d'être promue. Au lieu de penser "Je suis nulle, je ne saurai jamais faire", dites-vous "Ok, c'est nouveau, c'est flippant, c'est le signal que je dois être attentive et monter en compétence, pas que je suis une imposteure intergalactique."

Une fois que vous avez reconnu cette voix intérieure, il est temps de l'apprivoiser en menant l'enquête. Car souvent, la peur de ne pas être à sa place prospère dans les zones d'ombre que vous n'osez pas explorer.


2e stratégie : jouez au détective avec votre cerveau négatif : le journal intime du manager qui tord le cou à ses "Je suis nulle"

Ces pensées qui vous susurrent que vous êtes un fraudeur, une fraudeuse ?

Mettez-les sur papier, comme un détective rassemble des indices. Puis, contre-interrogez-les !

Sont-elles fondées sur des faits réels ou sur votre talent pour le drame intérieur ?

Exemple concret : Vous pensez : "Je ne suis pas assez expérimentéep our mener cette réunion stratégique. "
Notez-le. Puis dites-vous : "Ok, pour l'instant, je manque peut-être d'expérience sur CE sujet précis, MAIS j'ai déjà mené X réunions avec succès, je sais me préparer, et Jean-Michel du marketing peut m'apporter son expertise sur le point Y. Et si c'est pas parfait, la terre ne s'arrêtera pas de tourner."

Une fois vos pensées remises en question, il est temps de recharger vos batteries mentales. Car l’un des meilleurs remèdes contre la peur de ne pas être à sa place, c'est de se souvenir concrètement de tout ce qu'on a déjà accompli.

3e stratégie : devenez votre propre fan club (Section "J'assure ") : lister vos victoires, même les plus petites, c'est comme recharger vos super-pouvoirs.

Sortez la liste de vos exploits passés, la cape de vos compétences transférables, et le bouclier de vos réalisations.

Vous n'êtes pas arrivée là par hasard (sauf si vous avez gagné le poste au Loto, et même là, il faut du courage pour jouer).

Exemple concret : Vous avez désamorcé cette crise client l'an dernier ? Hop, sur la liste !

Vous savez faire des tableaux croisés dynamiques qui impressionnent la galerie ? Bingo !

Vous avez réussi à faire sourire Martine de la compta avant 10h du matin ?  Héroïque !

Chaque petite victoire compte !!!

Maintenant que vous vous souvenez de vos victoires même les plus petites, il est temps de redéfinir ce qu’il vous revient vraiment de faire. Car parfois, cette peur vient surtout d'une mauvaise lecture de la carte...

 4e stratégie pour surmonter la peur de ne pas être à sa place quand on est manager : décodez votre carte au trésor
(alias votre Fiche de Poste)

Savoir où commence et où s'arrête votre mission, c'est éviter de jouer les super-héros multitâches jusqu'à l'épuisement.

Parfois, on se sent illégitime parce qu'on essaie de tout faire, même ce qui n'est pas de notre ressort.

Clarifiez votre rôle, vos responsabilités, ce qu'on attend VRAIMENT de vous (et non ce que votre Gremlin intérieur imagine).  Puis, fixez-vous  des limites, sinon vous finirez par faire le café ET la stratégie mondiale de l'entreprise.

Suggestions : discutez avec votre N+1 : "Quelles sont les 3 priorités absolues pour mon poste ce trimestre ? Sur quels critères serai-je évalué(e) ?"

Ça va vous éviter de vous éparpiller et de vous sentir débordée (et donc, nulle).

Mais savoir ce qu'on attend de vous, c'est une chose. Se sentir à la hauteur en est une autre. Et pour cela, rien de tel que de renforcer activement ses compétences. 

5e stratégie : musclez votre cerveau de manager : formation, coaching, mentor... C'est comme aller à la salle de sport pour vos neurones managériaux. Plus vous êtes outillée, moins vous paniquez

Le sentiment d'imposture vient souvent d'un manque de maîtrise perçu.

Alors, go ! Une formation sur la gestion de conflit ? Un coaching pour mieux communiquer ?
Un mentor qui est déjà passé par là et qui peut vous dire "T'inquiète, j'ai fait pire comme boulette"?

C'est investir dans votre sérénité et votre efficacité.

Par exemple, si vous galérez à donner du feedback, trouvez une formation courte ou un bon bouquin sur le sujet.

Chaque nouvelle compétence est une brique de plus à votre mur de légitimité.

Et justement, puisqu'on parle de feedback... Si vous le redoutez, ou si vous le cherchez comme une boussole, c'est qu'il est certainement temps de vous en faire un vrai allié. Voyons comment !

6e stratégie : devenez accro au feedback (le Bon, pas Celui qui Démoralise)

C'est votre GPS pour progresser. Apprenez à dire "Merci, c'est noté !" même si ça pique un peu.

Demandez activement des retours à votre équipe, à votre N+1, à vos pairs. Pas pour chercher la validation, mais pour identifier vos angles morts et vos axes d'amélioration. C'est comme régler les rétroviseurs de votre voiture : indispensable pour ne pas foncer dans le mur.

Exemple concret : Après un projet, demandez à votre équipe : "Qu'est-ce qui a bien fonctionné dans ma gestion ? Qu'est-ce que j'aurais pu faire différemment pour vous aider davantage ?".

Écoutez, ne vous justifiez pas, remerciez.

Même si ça gratte, c'est de l'or en barre !!!

Cela dit, le feedback, c'est bien. Mais il vous sera également bénéfique de tisser la toile de confiance sur laquelle il pourra s'appuyer.

Discutons-en juste ci-dessous.

7e stratégie pour se libérer de la peur de ne pas être à sa place : tissez votre toile de confiance avec l'équipe

L'écoute, la transparence et un "ça va aller" sincère valent toutes les médailles.

Votre légitimité, c'est aussi votre équipe qui vous la donne. Si vous êtes à l'écoute, transparente (même quand c'est dur), si vous les soutenez et les aidez à grandir, ils vous verront comme LEUR manager.

Et leur confiance sera votre meilleur antidote contre le syndrome de l'imposteur.

Suggestions : prenez le temps de VRAIS one-on-one. Partagez les infos importantes. Quand un membre de l'équipe fait une erreur, cherchez la leçon à en tirer ensemble plutôt que de sortir le lance-flammes.

Et si jamais vous doutez encore, rappelez-vous qu'une manager n'est pas un dictionnaire ambulant. Elle peut (et doit) rester curieuse. Toujours.

C’est là la 8 stratégie, et je la décortique pour vous juste ci-dessous !

 8e stratégie pour surmonter la peur de ne pas être à sa place en tant que manager et retrouver sa légitimité : enfilez votre chapeau d'explorateur permanent

Personne ne vous demande d'être omnisciente. Dire "Je ne sais pas, mais je vais me renseigner" est une preuve de force, pas de faiblesse.

La manager parfaite qui sait tout sur tout ? Il n'existe que dans les (mauvais) films.

Acceptez que vous êtes en apprentissage constant. Osez poser des questions, osez dire que vous ne savez pas.

C'est humain, et ça montre votre engagement à trouver des solutions plutôt qu'à sauver les apparences.

Exemple concret : un collaborateur vous pose une question technique hyper pointue à laquelle vous n'avez pas la réponse ?

Votre meilleure réponse : "Excellente question ! Je n'ai pas la réponse immédiatement, mais je me renseigne et je reviens vers toi." Crédibilité +10.

Et n'oubliez jamais que votre plus grand allié de long terme contre cette peur, c’est…vous.  

9e stratégie : devenez votre propre co-pilote bienveillant (et Offrez-vous des Pauses Toilettes Sereines)  

Soyez aussi indulgente avec vous-même que vous le seriez avec un collègue sympa qui débute. Gérez votre stress avant qu'il ne vous gère.

Arrêtez de vous flageller pour chaque micro-erreur. Vous êtes humaine, pas un cyborg-manager programmé pour la perfection.

Prenez soin de vous : sommeil, pauses, activités qui vous ressourcent.

Une manager au bord du burn-out n'est utile à personne, et surtout pas à elle-même.

Exemple concret : Vous avez raté une deadline ? Ok, ce n’est pas la fin du monde. Et certainement pas de votre histoire de manager.

Analysez pourquoi, tirez-en les leçons, communiquez, et passez à autre chose.

Et si vous sentez la moutarde vous monter au nez, allez marcher 5 minutes. Votre cerveau vous remerciera. Et votre équipe aussi.

Avec ça, vous devriez pouvoir regarder votre reflet dans le miroir et vous dire :
"Ok, j'ai peut-être pas réponse à tout, mais je suis la manager, au bon endroit, et je vais tout déchirer (gentiment) !".

Vous voilà désormais équipée d’un véritable arsenal pour apprivoiser la peur de ne pas être à sa place et reprendre pleinement votre rôle de manager avec clarté, confiance et bienveillance.

Mais tous ces conseils, aussi puissants soient-ils, ne servent à rien sans une chose essentielle : le passage à l’action.  Voilà pourquoi c’est…

… À VOUS DE JOUER MAINTENANT !

Et voilà, vous avez maintenant une sacrée boîte à outils pour envoyer balader ce Gremlin chuchoteur, vous libérer de la peur de ne pas être à sa place, et vous installer avec panache sur votre trône de manager.

Rappelez-vous, Rome ne s'est pas faite en un jour, et votre légitimité non plus, quel que soit votre parcours.

C'est un marathon, pas un sprint, avec des pauses café (ou toilettes sereines !) bien méritées.

En résumé : moins de panique, plus d'action, un zeste d'humour, et beaucoup de vous-même. C'est ça, la recette du manager qui déchire (et qui dort bien la nuit) !

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Qui Suis-Je ? 

Un parcours inspirant de transformation personnelle,
de la timidité à l'affirmation de soi,
du besoin de reconnaissance à l'autonomie
d'ÊTRE AUTHENTIQUE.

L'accompagnement

Mon parcours me permet de proposer un accompagnement, financé par votre CPF, destiné aux femmes ambitieuses évoluant dans des environnements exigeants, éprouvants, parfois même hostiles.

J'aide chaque femme à se sentir forte, confiante et légitime, à s'affirmer pleinement et à occuper enfin la place qui lui revient.

Fini le sentiment de
"je ne suis pas assez",
ou la peur de décevoir,
ou encore l'épuisement à vouloir tout faire PARFAITEMENT pour prouver sa valeur, comme si vos réussites n'étaient qu'un coup de chance plutôt qu'un succès pleinement mérité

Des questions ? 

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