les systèmes de décision qui peuvent faire du cerveau votre pire ennemi.
Pourquoi le cerveau est-il votre pire ennemi ?

Pourquoi le cerveau est-il votre pire ennemi ?

Il vous arrive de vous rendre compte que votre cerveau se comporte parfois comme votre pire ennemi, et cela vous laisse perplexe. Vous n’arrivez pas à comprendre pourquoi votre principal organe de réflexion, de gestion des diverses situations du quotidien se permet de vous tromper.

Ce qu’il faut savoir, c’est que le cerveau est l’organe le plus puissant et le plus méconnu du corps humain. C’est-à-dire que jusqu’aujourd’hui, toutes ses fonctionnalités et potentialités ne sont pas encore connues de l’homme.

D’ailleurs, ce n’est qu’à partir des années 1960 que les scientifiques ont commencé par mettre en doute la rationalité de toutes les réflexions humaines. C’est à partir de là que les différents systèmes de décision de l’homme ont commencé par être étudiés et ont été mis en évidence.

Dans la suite de cet article, vous en apprendrez davantage sur eux, et vous finirez par comprendre pourquoi votre cerveau agit parfois comme votre pire ennemi.

Bonne découverte ! 🙂

Le cerveau, votre pire ennemi : les systèmes de décision

les systèmes de décision qui peuvent faire du cerveau votre pire ennemi.

Le cerveau, votre pire ennemi à cause de ses systèmes de décision.

Lorsqu’on dit que votre cerveau est votre pire ennemi, c’est essentiellement parce qu’il vous conduit parfois à prendre des décisions contre vos propres intérêts. Comment ?

En parvenant, sur le moment, à vous convaincre, à vous assurer que c’est la meilleure chose à faire !!!

Pour mieux comprendre comment il procède, il vous faut découvrir les systèmes internes de prise de décision dont se sert l’être humain ainsi que leur mode respectif de fonctionnement :

Le cerveau, votre pire ennemi : le système heuristique 

C’est le premier système de pensées, de réflexions, de calculs, de décisions. Il fonctionne avec des raccourcis mentaux qui lui permettent d’être rapide et intuitif.

Ce mécanisme de décision primaire n’a pas vocation à vous aider à trouver la meilleure solution.

Son but principal, c’est de vous fournir la solution qui apparaît la plus acceptable sur le moment.

Celle qui est le plus en accord avec votre personne, et qui vous sera donc plus facilement acceptable.

Par ailleurs, il faut savoir que sa mise en marche est automatique, et qu’il est influencé par divers facteurs tels que :

  • les émotions ;
  • les expériences passées ;
  • les croyances personnelles ;
  • les espérances et les attentes propres ;
  • le conditionnement social ;
  • l’état d’esprit ;
  • etc.

Ainsi, lorsque vous êtes dans des situations où vous devez prendre rapidement des décisions ou que vous n’avez pas envie de faire des efforts de réflexion, ce système se met en marche.

Il va alors se contenter de sélectionner les informations avec lesquelles vous êtes en phase, ou alors, il va les réajuster de façon à ce qu’il en soit ainsi. Tout ce qui pourrait vous perturber ou nécessiter une réflexion plus approfondie sera automatiquement mis de côté.

Il va, ensuite, les associer aux facteurs cités ci-dessus, et vous proposer la solution ou la décision adéquate sur le moment ; et il va faire tout cela en un temps record !!!

Ce qu’il faut également noter, c’est que ce système respecte toujours une certaine logique. Ce qui vous conforte d’ailleurs dans la justesse des solutions qu’il vous propose.

Le problème, c’est que cette logique est fondée sur vos propres ‘’a priori’’.

Elle est donc totalement subjective, et n’est, par conséquent, pas toujours conforme à la réalité.

Du coup, vous pouvez avoir l’impression d’avoir mené une réflexion logique, mais constatez, en fin de compte, que vous avez tort.

Exemple d'un cas concret : imaginez que vous avez rendez-vous avec le directeur d’une grande société avec laquelle vous désirez signer un partenariat. Un contrat très important pour le développement de votre entreprise !!!

Malheureusement, pour diverses raisons, vous vous retrouvez à l’heure près, et vous ne voulez absolument pas être en retard. Autant dire que vous êtes sous pression. Un état d’esprit idéal pour permettre à votre cerveau de devenir votre pire ennemi.

Arrivée dans l’entreprise en question, vous demandez d’après ledit directeur, et on vous indique une salle de conférence. La salle a des parois en verre, et vous apercevez deux personnes à l’intérieur qui discutent.

L’une d’elles est très bien habillée (costume, cravate, boutons de manchettes) et assise en bout de table, tandis que l’autre est habillée de manière décontractée et se tient debout.

Vous ne connaissez pas personnellement ledit directeur, vous ne savez pas à quoi il ressemble. Alors, dans l’état d’urgence dans lequel vous vous trouvez, avec la pression que vous ressentez, pression due au désir de ne pas être en retard au rendez-vous, vers laquelle de ces personnes vous dirigeriez-vous spontanément, sans réfléchir ?

Probablement vers celle qui est assise et hautement vêtue, n’est-ce pas ?!

Vous vous seriez alors servie de votre système heuristique. Ce faisant, il se peut tout à fait que vous ayez vu juste, mais il est également possible que votre cerveau se soit comporté comme votre pire ennemi. Comment ?

Il est possible que le directeur soit en congés, et qu’il soit juste de passage pour vous recevoir. Il pourrait alors être en train de discuter avec l’un de ses proches collaborateurs qui vient de finir une réunion dans la salle en question.

Si vous aviez davantage fait attention à sa montre par exemple, vous vous seriez rendu compte qu’elle reflète un certain luxe.

Ou alors, si vous aviez pris le temps d’observer leur langage corporel, vous auriez remarqué que c’est la personne habillée simplement qui domine l’interaction.

Ainsi, cela vous aurait épargné l’embarras de rentrer dans la pièce et de vous adresser spontanément à la mauvaise personne. Vous auriez certainement demandé plus de précisions sur la personne qui vous intéresse pour empêcher votre cerveau d’être votre pire ennemi dans une telle situation.

Découvrons à présent le 2e système !

Le cerveau, votre pire ennemi : le système algorithmique 

Celui-ci, c’est le système lent, le système fondé sur le calcul, sur la réflexion volontaire et profonde. Il est voué à la production de pensées rationnelles qui reposent sur des bases solides et objectives.

Le système algorithmique fait abstraction des ‘’a priori’’ personnels. Qu’il s’agisse de vos préjugés, de votre vision personnelle de la réalité, de vos émotions ou de vos attentes, rien de tout cela n’interfère.

Tout ce qui compte ici, ce sont :

  • les faits ;
  • l’objectif final défini ;
  • les informations qui y sont relatives ;
  • les différentes alternatives possibles ;
  • les notions objectives qui peuvent permettre de trouver la meilleure solution ;
  • etc.

Ainsi, lorsque l’être humain fonctionne avec ce système, il mène une réflexion guidée par une logique absolue et objective. Les résultats, qui en découlent, sont donc censés être justes, conformes à la réalité.

Cependant, ce n’est pas toujours le cas. Il peut arriver que même après avoir adopté ce système de décision, votre cerveau se comporte comme votre pire ennemi.

Car oui, le système algorithmique nous fait certes prendre de bien meilleures décisions que le système heuristique. Mais il n’est pas fiable à 100% non plus.

En voici un exemple : imaginez que vous êtes engagée dans une relation amoureuse. Tout se passe bien, vous êtes en phase avec votre partenaire, il y a une véritable harmonie dans votre relation.

Vous commencez alors par penser au mariage. Mais ayant, par le passé, vécu certaines déceptions amoureuses, vous tenez, cette fois, à bien faire les choses. Vous vous efforcez alors à mettre, un tant soit peu, vos sentiments de côté pour réfléchir de manière rationnelle.

Vous commencez alors par scruter à la loupe les moindres faits et gestes de l’autre, à analyser ses propos et prises de décisions. Vous demandez conseil à vos proches. Etc.

Bref, vous faites en sorte de mettre toutes les chances de votre côté.

Au final, vous finissez par être rassurée sur le fait que vous avez tiré le bon numéro, et vous acceptez de convoler en justes noces.

Quelques mois plus tard, vous vous rendez compte que vous êtes dans une relation toxique. Vous prenez conscience du fait que votre conjoint n’est qu’un manipulateur pervers narcissique qui a su jouer un jeu dont le but était de vous conquérir. Maintenant qu’il vous a sous son emprise, il montre son vrai visage, et se repaît émotionnellement de vous.  

Vous tombez donc des nues, et vous vous sentez perdue !!!

Malgré toutes les réflexions que vous avez menées, votre cerveau se sera, néanmoins, comporté, dans ce cas-ci, comme votre pire ennemi. Car bien que vous ayez analysé les faits, mené une réflexion guidée par une logique absolue et objective, votre cerveau ne s’était appuyé que sur lesdits faits et ladite réflexion via votre système algorithmique.

Il ne s’était de ce fait pas du tout rendu compte de ce que votre mari, manipulateur pervers narcissique, s’était, tel un bon acteur de cinéma, mis dans la peau de l’époux parfait.

En se mettant dans cette peau, en revêtant ce manteau, il avait ainsi réussi à vous présenter, comme justes et vrais, les faits sur lesquels vous vous êtes appuyée pour prendre la décision de l’épouser.

Au vu de tout cela, il y a de quoi se retrouver dans le trouble, n’est-ce pas ?!

Si aucun de nos systèmes de décision n’est efficace à 100 %, comment avoir confiance en soi ou être sûre de nos choix ?

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Peut-être que si vous comprenez pourquoi votre cerveau s’érige parfois en votre pire ennemi, il vous sera plus facile d’accepter cet état de choses. Mieux, vous pouvez même apprendre à avoir plus de contrôle sur tout ça. Continuez donc votre lecture.

Le cerveau, votre pire ennemi : ce qu’il faut retenir 

Le cerveau, votre pire ennemi : ce qu’il faut retenir

Le cerveau, votre pire ennemi: ce qu'il faut retenir de tout ça !

Si votre cerveau se comporte parfois comme votre pire ennemi, c’est d’abord parce qu’il ne peut pas vraiment faire autrement dans ces cas-là, mais surtout parce que vous le laissez faire.

En fait, il s’agit de l’organe central du corps humain. Tout ce que vous faites, consciemment ou inconsciemment, passe par lui. Il contrôle toutes les fonctions internes de l’organisme : respiration, circulation sanguine, réflexion, etc.

Dans le même temps, il est également tourné vers l’extérieur grâce aux cinq sens. Ces derniers captent les informations et les lui transmettent.

Il va alors se comporter comme un filtre pour les analyser, les intégrer, puis les combiner à vos connaissances antérieures afin de vous aider à prendre une décision.

Le problème, c’est qu’il y a beaucoup trop d’informations qui parviennent au cerveau en même temps. Il n’a donc pas le temps de toutes les traiter en profondeur. C’est là qu’intervient le premier système de prise de décision : le système heuristique.

Souvenez-vous, il est rapide, intuitif et automatique. En effet, c’est le système dont vous vous servez le plus au quotidien. Il va, en conséquence, vous aider à prendre des décisions simples, rapides sans imposer au cerveau un effort supplémentaire.

Ce système est très utile, car, pour faire simple, il vous facilite la vie.

Cependant, il peut arriver qu’il se trompe. Généralement, parce que la réflexion menée en amont n’était pas vraiment objective ou poussée, même si elle vous paraissait logique sur le coup.

D’ailleurs, à ce sujet, je vous invite à lire l’article Comment votre cerveau vous joue des tours.

C’est de cette façon que votre cerveau vous induit en erreur, et se comporte comme votre pire ennemi. Toutefois, il ne s’agit pas d’une fatalité.

Certes, le système heuristique se déclenche en premier dans les prises de décisions, mais vous gardez, néanmoins, un contrôle sur lui.

En effet, il existe un troisième système qualifié de système d’inhibition. Comme son nom l’indique, il a pour rôle d’inhiber le système heuristique, afin de permettre au système algorithmique de se mettre en marche.

Ce système se déclenche lorsque vous manifestez la volonté consciente de quitter le mode « pilote automatique » pour effectuer une réflexion rationnelle, objectivement logique.

Vous comprenez donc que lorsque vous ne laissez pas les commandes à votre cerveau, il a moins de libertés pour agir comme votre pire ennemi.  

Néanmoins, retenez également que tout le monde peut se tromper, et tout le monde se trompe. Du coup, même en vous servant du système algorithmique, vous pouvez faire des erreurs. Comme dans l’exemple qui a été donné plus haut. Mais elles sont moins fréquentes, et, généralement, plus compréhensibles et acceptables.

Somme toute, retenez que même si le système heuristique peut amener votre cerveau à agir comme votre pire ennemi, il n’en demeure pas moins utile. Vous ne pouvez pas vous servir du système algorithmique à tout instant.

Souvenez-vous, vos raccourcis mentaux sont là pour vous faciliter la vie. Le tout, c’est de ne pas les laisser décider pour vous à chaque fois. Quand le besoin se fait ressentir, inhibez le système heuristique et faites appel au système algorithmique pour trouver la meilleure solution possible.

Si vous avez besoin d’assistance pour apprendre, maîtriser davantage le fonctionnement de votre cerveau et surtout l’utiliser à votre avantage, CONTACTEZ-MOI dès maintenant pour réserver une consultation privée.

Par ailleurs, si après la lecture de cet article, des interrogations ou des préoccupations subsistent à votre niveau, veuillez les poser dans la zone réservée ci-dessous à cet effet !

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