La communication consciente et non violente est le moyen le plus sain de vous faire entendre sans blesser l’autre et de faire valoir votre avis tout en considérant la sensibilité de toutes les personnes que vous côtoyez.
Cependant, pour adopter la communication consciente et non violente, il vous faut d’abord en connaître les piliers, les accepter, puis les utiliser comme guides au quotidien.
Cet article-ci vous présente donc les 4 piliers de la communication consciente et non violente que vous devez connaître :
Maintenant que vous avez une idée précise desdits piliers, passons à leur analyse approfondie. De cette manière, vous saisirez l’essence même de la communication consciente et non violente.
Commençons sans plus tarder par le 1er pilier d’une conversation volontaire et apaisée : l’observation !
Communication consciente et non violente : l’observation est votre meilleur atout
Pratiquer la communication consciente et non violente, c’est tout d’abord découvrir la méthode de communication non violente. C’est, par la suite, être en mesure de reconnaître une situation gênante/conflictuelle afin de pouvoir l’analyser :
En général, deux situations peuvent expliquer votre recours à un dialogue apaisé :
Mais aucune de ces options ne vous avantage en réalité. En effet, si vous laissez votre colère exploser, vous courez le risque de dire des mots blessants à votre interlocuteur. Résultat : vous allez peut-être gâcher une amitié de longue date, et en bonus, vous allez vous sentir mal une fois la tension passée.
Quant au fait de ruminer votre frustration, n’y pensez pas non plus. Car plus vous essayez de faire abstraction de votre colère, plus elle détruit votre capacité à croire en vous. À la longue, vous risquez de perdre toute l’estime que vous avez pour votre personne ainsi que votre confiance en vous-même. Et ne confondez surtout pas ces 2 notions :bien qu’elles soient, toutes deux, liées à votre bien-être, il est important de faire la différence entre votre confiance en soi et votre estime de soi.
Qu’elle doit s'inquiéter pour une raison quelconque, n’est-ce pas ?! Et alors, que faites-vous ? Réponse : vous essayez de l’aider à aller mieux !
Voyez-vous, dans les deux situations suscitées, vous prenez toujours conscience de la gêne. Vous vous rendez compte que quelque chose ne va pas, et vous le sentez au plus profond de votre être.
Cela est peut-être dû à votre envie de taper du poing sur la table, de crier sur votre interlocuteur ou encore ce sentiment d’inquiétude que vous éprouvez en regardant la mine tourmentée d’une amie. Mais toujours est-il que vous ressentez cette gêne !
En fait, cette gêne, ce bouillonnement que vous ressentez au creux de votre poitrine est le signe que vous vous trouvez dans une situation conflictuelle.
Voilà donc comment vous pouvez reconnaître une situation gênante ou conflictuelle. À présent, découvrons l’analyse que vous devez faire de ladite situation.
Quelle que soit la cause de votre colère, qu’il s’agisse de paroles inconsidérées, de faits ou d’actions qui vous frustrent, vous ne devez en aucun cas réagir instinctivement. Pourquoi ?
Parce que l’instinct peut s’assimiler à un système d’auto-défense mis en place par dame nature pour assurer votre survie. Par conséquent, quand vous le suivez, vous agissez pour blesser votre interlocuteur à la hauteur de la peine que vous ressentez.
Voilà pourquoi quand vous êtes en colère, blessée, frustrée, triste ou inquiète, il est extrêmement important de ne faire aucune supposition en ce qui concerne le comportement de votre interlocuteur. Pourquoi ?
Tout simplement parce que présumer et faire des suppositions sur le comportement de votre interlocuteur augmente votre frustration à vous.
Un petit conseil : dans ces moments-là, prenez plutôt une profonde inspiration et analysez calmement la situation en vous servant de ce que vous connaissez de cette personne. A-t-elle l’habitude d’agir ainsi avec vous ? Si la réponse à cette question est non, pourquoi le fait- elle à présent ?
Ces questions vont vous permettre de prendre le recul nécessaire pour analyser la situation vécue. Après cette analyse, vous pouvez donc vous rapprocher de cette personne et lui exposer les faits. Surtout, ne soyez pas sur la défensive en le faisant. Vous avez la possibilité d’utiliser le « je » et de ne pas vous servir d’un « tu » accusateur.
Par exemple, si votre colocataire refuse de vous aider dans les tâches ménagères, vous pouvez l’aborder avec : « j’ai remarqué que tu n’aimes vraiment pas les tâches ménagères. » Notez bien qu’il s’agit de la première étape pour avoir une communication consciente et non violente.
Maintenant que vous savez comment entamer une conversation consciente et non violente, passons au 2e pilier de ladite méthode : exprimer vos sentiments.
Conversation volontaire et apaisée :
l’expression de vos sentiments apaise vos ressentis négatifs
Avoir une communication consciente et non violente, c’est également être capable de dire très clairement ce que vous ressentez. En effet, au cours d’une conversation consciente et non violente, il n’y a pas lieu d’accuser votre interlocuteur. Vous vous contentez de faire un constat simple, clair et direct de la situation tout en précisant votre ressenti par rapport à ladite situation.
Rappelez-vous, la communication consciente et non violente est un moyen de dire les choses sans blesser les autres. Un exemple ?
Reprenons donc l’exemple de votre colocataire. Pour exprimer votre ressenti sans la frustrer, vous pouvez dire :
« J’ai remarqué que tu n’aimes vraiment pas les tâches ménagères. Et ça me frustre d’être la seule à m’en occuper. »
Vous voyez, il n’y a pas d’accusation, pas de jugement. Mais juste l’expression de ce que vous ressentez VOUS en tant que personne. Voyez-vous-en les divers avantages pour vous ?
En fait, pratiquer la méthode de la conversation non violente vous permet de parler de vos ressentis. Vous vous intéressez tout d’abord à ce qui se passe en vous et à la manière d'éliminer les émotions négatives qui vous envahissent et vous angoissent. De plus, cette confession, que vous faites, a le don de vous libérer de la frustration que vous ressentez plus tôt. C’est comme un combat que vous gagnez, et cela vous rend fière de vous-même.
À présent, vous savez pourquoi exprimer calmement- et sans accuser l’autre- votre ressenti influence positivement la tenue d’une communication consciente et non violente. Il est temps de poursuivre cet article par le 3e pilier d’une conversation non violente : identifiez votre besoin insatisfait.
Échange lucide et détendu :
l’identification de vos besoins vous ouvre à un dialogue calme
Pour réussir votre communication consciente et non violente, il est indispensable que vous connaissiez la cause de votre frustration.
Par exemple, pourquoi vous fâchez-vous quand votre colocataire ne vous aide pas dans les tâches ménagères ? Que voulez-vous réellement ? Ou encore, cette copine que vous croyez triste, pourquoi voulez-vous l’aider ?
Autant de questions auxquelles vous devez pouvoir répondre en toute franchise !!!
Ainsi, dans l’exemple impliquant votre colocataire, voici peut-être votre besoin insatisfait :
Vous désirez également avoir du temps pour vous et pour d’autres activités. Mais quand elle ne vous aide pas, vous ne finissez pas vite, et êtes trop fatiguée à la fin pour pouvoir faire autre chose.
Notez que cette étape va vous aider à ne plus vous retrouver dans une telle situation dans le futur. Puisque maintenant que vous avez clairement identifié vos besoins, vous serez à même d’en faire clairement part à votre vis-à-vis et de le pousser ainsi à respecter davantage vos limites à l’avenir. Le tout est dans la façon de le faire. C’est là tout l’objet du 4e pilier de la communication consciente et non violente.
Communication réfléchie et non violente : la précision sur vos motivations empêche tout jugement faussé de valeur
Une communication consciente et non violente réussie sous-entend que vous avez trouvé les mots justes pour dire ce que vous souhaitez à votre interlocuteur. En d’autres mots, vous devez réussir à exprimer vos besoins avec bienveillance et très clairement :
En revanche, la communication consciente et non violente recommande de faire cette demande sans a priori. Vous pouvez peut-être préférer une formulation comme : « Tu vas me rendre un énorme service si tu peux m’aider pour les tâches domestiques. Seule, ces tâches me prennent toutes mes heures libres et je ne peux rien faire d’autre après …»
Si on reprend l’exemple ci-dessus, rajouter « Seule, ces tâches me prennent toutes mes heures libres et je ne peux rien faire d’autre » va davantage motiver votre vis-à-vis que si vous vous contentez de dire « Tu vas me rendre un énorme service si tu peux m’aider pour les tâches domestiques ». Mais ce n’est pas tout !
Rajouter cela va également empêcher votre colocataire de penser par exemple que vous demandez tout cela pour l’empêcher de passer du temps avec son petit ami parce que vous êtes jalouse de leur bonheur. Parce que si votre colocataire pense cela, elle va s’enflammer et refuser d’accéder à votre demande.
Voilà, cet article est presque terminé. Mais avant, une dernière question :
Au vu et au su des nouvelles informations que vous a apportées cet article, pouvez-vous affirmer que vous pratiquez la communication consciente et non violente au quotidien ?
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