Avant de comprendre la culpabilité, il est important de la définir.
Qu'est ce que la culpabilité ?
La culpabilité est un sentiment très désagréable dont personne ne peut en échapper totalement.
Contrairement à ce que l’on pense, il ne s’agit pas d’une émotion en soi.
C’est une expérience émotionnelle qui comprend d’autres sentiments.
Si on veut savoir ce que l’on vit précisément, il faut tout d’abord identifier son contenu.
Il existe deux types de culpabilités : la bonne et la mauvaise culpabilité.
La bonne culpabilité
La bonne culpabilité est considérée comme un signal d’alarme qui se met en marche lorsqu’elle sent qu’on a mal agit.
Elle est liée à nos actions et ses conséquences.
La bonne culpabilité prouve qu’on a de l’empathie. Elle nous invite à nous remettre en cause et à corriger la situation.
Grâce à elle, on prend conscience du mal qu’on a pu faire qui a pu se traduire par des paroles, des gestes ou par des décisions.
Il est clair que c’est un sentiment désagréable, mais n’empêche qu’elle va nous inciter à réparer nos torts.
À ce moment là, si on estime que notre responsabilité est réelle, il devient alors nécessaire d’assumer les conséquences de nos actes.
La culpabilité malsaine
La culpabilité malsaine est néfaste. Il s’agit d’un sentiment de mal-être qui nous envahit même si aucune faute n’a été faite.
On n’a rien fait, mais on se sent coupable.????
Mais pourquoi se torturer ainsi ?
Pourquoi se sentir coupable alors qu’on n’a rien fait ?
On se fait alors du mal inutilement.
La plupart du temps, ce genre de culpabilité provient d’un profond besoin de contrôle et de reconnaissance.
Dans ce cas là, le mieux à faire est tout simplement de prendre du recul et de se concentrer sur le moment présent.
D’où vient la culpabilité ?
Éprouver de la culpabilité peut arriver à n’importe qui, c’est un sentiment que peu de personnes arrivent à contrôler. Cet état d’esprit peut apporter de bonnes choses, pour autant, il est parfois difficile de savoir comment bien réagir face à ce type de situation.
Se sentir coupable d’une chose est en soi un bon signe.
Cela démontre notre humanité.
Les regrets, les faux pas, les mauvaises décisions, le manque de confiance en soi, voilà plusieurs raisons qui peuvent entrainer le sentiment de culpabilité.
Se sentant jugées, certaines personnes ont tendance à fuir sous le poids de leurs erreurs.
La culpabilité est un sentiment toxique qui ronge de l’intérieur.
Une personne qui culpabilise ressent un désir de tout lâcher afin d’éviter d’affronter les situations.
Avez-vous remarqué qu’une petite voix nous parle souvent, surtout lorsque l’on a accompli quelque chose qui va à l’encontre de nos principes ?
C’est cette voix en question qui nous induit vers un sentiment de culpabilité qui nous empêche de vivre sereinement.
Quelles sont ses conséquences sur notre sérénité ?
Pour que ce soit bien clair, se sentir mal, après avoir réalisé que l’on a fait du mal à quelqu’un est chose normale.
Mais s’en vouloir des jours, voire même des années durant ne l’est pas.
Et lorsqu’un sentiment de culpabilité nous envahit, on commence alors à se punir tout seul.
Si vous sentez que ce sentiment vous ronge de l’intérieur, vous devez agir rapidement avant de tomber dans une spirale dangereuse dans laquelle il sera difficile de s’en sortir.
Sachez que la culpabilité agit comme un poison sur votre sérénité et votre bien-être.
Voici les conséquences de la culpabilité.
La fuite
Beaucoup de personnes choisissent de fuir pour ne plus être tourmenté. Ils ne veulent plus revenir sur le passé et font tout pour ne pas y faire face.
La plupart du temps, ils s’inventent des scénarios qui ne se passent que dans leur tête : croire que des personnes sont en train de les accuser d’une telle ou telle chose alors que cela n’existe pas, sauf peut-être pour nous-mêmes.
Bref, ils font comme si de rien n’était.
Mais cela n’arrange pas forcément les choses.
Au contraire, cette fuite ne ferait que se couper des autres, ce qui laisse de l’espace au doute et à une mauvaise estime de soi pour s’installer.
Se justifier
La justification se traduit par le fait de prouver continuellement son innocence et de tout faire pour ne pas se sentir coupable.
On attribue alors la faute à des évènements qui se sont passés ou encore sur le résultat d’une action que l’on a pu avoir.
Afin de ne jamais entrer de plein pied dans la réalité, ils préfèrent tourner autour.
Et à force de se justifier, on devient moins crédible.
Cette attitude peut remettre en cause l’assurance et la confiance en soi.
Sans en être conscient, on fait tout pour rejeter la faute sur l’autre, ce qui va à coup sur entamer la relation.
Ne pas s’exprimer
Le fait de ne pas s’exprimer induit de la frustration et de l’angoisse. Certaines personnes jugent bon de ne pas dire le fond de leur pensée ni se confronter à soi-même.
Par peur des conflits, ils préfèrent ne pas se confronter à l’autre personne.
Les non-dits est un mal qui ronge à l’intérieur.
Résultat : En se fermant dans le non-dit, on ferme la porte au bien-être.
Comment vaincre la culpabilité ?
On connait tous cette expression : « personne n’est parfait ».
Aucun être humain ne peut en effet affirmer qu’il n’ait jamais commis une erreur ou n’avoir jamais blessé une tierce.
On connait tous ce sentiment de se sentir coupable et d’être envahi par des remords et des regrets.
La culpabilité est un sentiment parfois destructeur qui peut à un stade avancé être nuisible pour le bien-être psychologique. Mais parfois, il se peut que l’on sente coupable pour de bonnes raisons. Toutefois, qu’elle soit bonne ou mauvaise, il faut trouver des moyens pour s’en débarrasser rapidement.
La culpabilité est un sentiment qui empêche d’avancer.
L’un des moyens de l’atténuer est de la gérer.
Il faut savoir qu’elle est étroitement liée à notre construction de soi et à certains évènements.
Par conséquent, il ne tient qu’à nous de nous en sortir.
Pour cela, il faut apprendre à tirer des leçons des erreurs que l’on a pu commettre et de les éviter à l’avenir.
Parce-que tout dépend de vous.
Après tout, les épreuves de la vie permettent de mieux connaitre ses limites, ses faiblesses et de faire évoluer la psychologie dans un esprit de progrès afin de plus faire les mêmes erreurs.
Il ne sert à rien de se lamenter et de se remémorer ce qui a été fait, cela ne fera qu’envenimer les choses. Ce qu’il faut faire c’est de trouver des solutions pertinentes et se concentrer sur des actions envisageables afin de minimiser au maximum ce sentiment.
Il a été constaté que l’écriture était un moyen efficace de s’en débarrasser. Pour cela, notez les facteurs qui vous poussent à vous sentir ainsi, ainsi que les options que vous avez à disposition. Cela vous aidera à identifier les raisons de ce mal-être et de prendre conscience de ce qui vous arrive. Ce type de réflexion émanera de vous une volonté de changer et de redéfinir vos objectifs.
Ce qu'il faut retenir sur la culpabilité
On ne naît pas avec un sentiment de culpabilité.
La culpabilité se développe au fil du temps selon notre parcours et notre histoire.
Seul un travail d'introspection sur votre "Moi Intérieur" vous libérera de ce sentiment qui vous empoisonne la vie.
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Avez-vous ressenti un sentiment de culpabilité dernièrement ?
Et comment pourriez-vous le décrire ?
Une approche qui peu vous intéresser N° 1 Un monde meilleur est possible
Ce serait quoi « un monde meilleur » ? Nous devons prendre conscience que cela ne peut être qu’un monde où les humains pourront s’épanouir, car notre société sera toujours le résultat de ce que seront les êtres qui la composent.
C’est en effet, l’épanouissement de chacun qui répondra aux problèmes sociaux ; car l’être humain épanoui est « naturellement » en harmonie avec son milieu et avec les autres. Celui qui peut réellement vivre « sa » vie, n’est jamais à l’origine des problèmes et au contraire, il est toujours un facteur de solution !
Cet épanouissement est l’intérêt de tous, même de ceux qui pensent être les bénéficiaires du monde d’aujourd’hui, car sans épanouissement il n’y a pas de vrai bien « être » ! Cela devrait être la priorité pour chacun, car c’est la condition de l’évolution et l’évolution est la route du mieux-être.
Cela parait simpliste, mais nous devons comprendre que c’est en fait le manque d’épanouissement des individus qui en amont d’une suite de causes et d’effets, est à l’origine des problèmes de nos sociétés.
Les êtres humains sont faits pour vivre, c’est le simple bon sens ; mais vivre réellement, ne peut pas consister à s’intégrer dans un grand troupeau de consommateurs, pendant que d’autres décident et s’enrichissent !
Vivre c’est pouvoir subvenir à ses besoins, mais c’est aussi pouvoir épanouir ses capacités particulières, avoir des émotions ; c’est évoluer, c’est aimer et être aimer ! Vivre c’est être en évolution !
Chaque humain à besoin de réaliser ce qu’il est ! Le seul bonheur solide et durable c’est pour chacun, l’épanouissement de sa vie, dans ce qu’elle a de commun ou de spécifique.
Nous devons comprendre que l’énergie de la vie est une force, et cette force tend en chaque vivant à épanouir un potentiel. En chaque être humain, qu’il en ait conscience ou pas, il y a cette attente de la vie d’épanouir sa dimension humaine. Tous les freins à l’expression de cette force, nourrissent autant de rancueurs, de frustrations qui s’expriment de mille façons suivant le caractère de chacun !
La Vie, ou « une force intelligente » à mis en chacun, ce besoin d’évoluer car c’est toute la vie qui évolue à travers l’existence de chacun.
Entre ceux qui n’ont pas eu de bonnes conditions pour se construire pendant leur enfance et du coup ont du mal à vivre leur vie et ceux dont les croyances, ou les valeurs de paraitre, empêchent de vivre la vraie vie ; combien de personnes peuvent évoluer en tant que véritable humain.
Les religions veulent faire croire que cette existence n’est qu’un passage, pour mériter ou non d’aller dans un endroit sans problème et du coup elles détournent les croyants d’un épanouissement ici et maintenant ! De la même façon, ceux qui s’occupent de leur importance, sous une forme ou sous une autre, s’empêchent d’être eux même et donc s’éloignent aussi de leur épanouissement.
Dans un monde où il serait possible de s’épanouir, la violence disparaitrait de plus en plus, car l’être réellement épanoui est équilibré et il n’utilise la violence qu’à bon escient. Dans ce monde-là, « l’autre » devient un partenaire au lieu d’être un adversaire.
Dans un monde où chacun a compris que son véritable intérêt, c’est de vivre « sa » vie ; il n’est plus nécessaire d’être le plus fort, le plus riche, ou le plus important.
Dans ce monde, qui n’est plus dominé par loi du plus fort, le féminin mais aussi les doux et les poètes, peuvent apporter toutes leurs richesses, indispensables à l’évolution humaine.
Pour répondre à la peur d’une vie libre, les sociétés et les religions prônent ou imposent la maitrise, la discipline et la répression pour ceux qui ne se maitrisent pas, comme but et comme cadre ; alors que seul l’épanouissement apportera un monde harmonieux.
Bien sur la liberté est difficile dans nos sociétés qui par le formatage et la peur empêche les individus d’avoir une psychologie réellement adulte. La maturité doit obligatoirement précéder la liberté ; faute de quoi, de justes révoltes peuvent engendrer le contraire de ce qu’elles recherchent.
Cette liberté est difficile dans un monde qui se développe comme si les humains pouvaient s’émanciper du « vivant » alors que l’être ne peut s’épanouir qu’en harmonie avec son milieu !
Ce n’est pas la liberté qui engendre la violence et le désordre ; mais en amont, des valeurs et des croyances qui ne respectent pas l’expression de la vie. Quel épanouissement est possible, avec des conditions sociales dégradées, les frustrations d’existences sans horizons et l’incohérence d’une société sans idéal, dominé par des forces sans conscience.
La vie est faite pour nous, nous sommes faits pour elle ; mais nous sommes faits pour la vraie vie, pas celle des automates que l’on veut nous faire devenir !
Les choses sont ce qu’elles sont et personne n’a vraiment décidé qu’elles soient ainsi ; mais aujourd’hui, le grand enjeu de l’humanité, c’est de sortir des relations basées sur les rapports de force ; relations qui sont celle du monde animal ; pour permettre à chacun de s’ouvrir à sa vraie nature humaine. L’enjeu c’est d’être « des amis de la vie » pour tendre vers un monde réellement humain, où ce sera de plus en plus la bienveillance et l’amour qui guideront « naturellement » les relations, car c’est l’amour qui est naturel.
Réconcilions-nous avec la vie et d’abord avec la nôtre, pour découvrir et exprimer les richesses que nous avons chacun en nous. Occupons-nous de notre corps, occupons-nous de notre esprit et ne refusons pas apriori le spirituel, si les yeux bien ouverts, nous le rencontrons au détour du chemin.
Alain Levavasseur amisdelavie@hotmail.fr
Amicalement
Bonjour Alain, Je reçois votre texte très bien écrit avec beaucoup de gratitude.
Vous avez tellement raison et trop peu de personnes en ont conscience.
À nous de les éduquer !
Au plaisir
Un bon moyen de « dépendre » d’autrui tu as parfaitement RAISON le remède la
« RESPONSABILITÉ »
Certes du boulot mais un accès à « soi »
Jean